jeudi 26 juillet 2007

Fermée...







...pour cause de saucisses puis de glisse et peut-être le cumul des 2 ;-) ....

Bonnes vacances à tous!

(Rendez-vous mi-Août)

mercredi 25 juillet 2007

Un kit kat et ça repart pas

Mi, c'est Manu Payet qui aurait été grand et beau. Il lui ressemble alors je le regarde sur canal pendant que je bouffe soit mes sushis commandés, soit mon chinois commandé, soit mes tartines de pain poilane jambon de parme mozzarrella, basilic huile d'olive pas commandées mais préparées sans amour, juste à la poele (mon four aussi en a eu marre de moi).
Tout ce que je bouffe, je n'en sens même pas le goût, pareil pour la tv qui ne fait qu'ajouter à ma migraine.

Je repense à cette année où j'étais occupée à m'enticher pour de faux d'un fantôme plus petit que moi auquel je pensais en mangeant ma tarte chèvre-poireaux qui me tenait la semaine, devant le grand journal de canal et cette Louise Bourgouin aux petits yeux. Cette année, j'ai terrorisé des petits morveux et m'en suis pourtant faite adorer, j'ai fait ma starlette dans les soirées et ma Bridget auprès de mes amis. Mon coeur s'est fermé aux moches introvertis, ouvert aux cons, à moi parfois, à l'idée Simon toujours en filigrane.

Je repense à mes vacances d'il y a 4 ans, dans ma maison du sud. Chaque soir, sur la balancelle, nous animions Mi et moi des séances de lecture à haute voix.
Il m'avait imposé à lui comme sa belle, je lui ai fait découvrir ma "belle du seigneur". Chaque soir, nous nous racontions au travers d'Albert Cohen et les seules larmes que Mi m'a offertes ont émané des 3 dernières pages de notre..."scénario".
Un signe.

Pas besoin de remonter si loin pour y trouver la fougue puisque c'est en juillet dernier que je rencontrais I., en Croatie. Je lui ai donné mon amitié et je l'ai laissé chercher un peu plus, voila pourquoi entre nous, une certaine magie a opéré, aussi prompte fut-elle. Si ne pas se donner trop vite n'est pas encore la recette de l'amour fou, en tous cas, cela contribue à faire semblant d'y croire, du moins à retarder l'échéance.

D'amitié, je n'ai point offert à Julien. De savoir-faire, beaucoup.
On appelle les collègues pour annuler tel rendez-vous professionnel. Cette erreur lui sera fatale. J'ai effacé son numéro.

Plus hâte que jamais de m'envoler pour Berlin, rejoindre mon Matthieu qui me plannifie de folles nuits dont une au mythique Kit Kat machin où les jeans et autres pantalonades sont omis.

Sur nos vélos à Postdam, je l'entendrai s'emballer pour son nouvel amant blindé, me sermonner aussi : "C'était un mec bien, Julien, t'es trop difficile!" et je lui répondrai, non sans malin plaisir que si je suis sortie avec lui, c'est en partie parce qu'il le trouvait à tomber (moi, pas tant que ça).

Ensuite ce sera Biarritz puis faudra que je trouve quelqu'un. Pas envie de finir vieille instit' frigide. Pas envie d'attendre 35 ans comme Lara pour trouver un mec qui ne se remet pas de ses 15 ans de supplice conjugal.

Pas envie de faire ma chienne de garde : non, je ne peux me passer de la connerie des mecs, de leurs goûts de merde en matière de bimbos à la Clara Morganne ou Melissa Theuriau, de leur amour du foot et de Brigitte Lahaie sur RMC info, de leur recherche de la maman douce et gentille qu'ils ne doivent pas trop désirer et de leur désir aussi fou que non assumé pour les filles qu'ils disent "faciles" parce qu'elles veulent bien se faire zizir avec eux.
Pas envie de me passer de leur crise de jalousie quand un daron me mate dans la rue et que mon fougueux chéri lui lance alors un "mate ta femme, connard", pas envie d'avoir à me passer d'envoyer en cachette des textos à des simples potes parce que ça le rendrait malade se savoir que d'autres que lui goûtent ne serait-ce que mes mots, de moins voir mes copines : rien à foutre.
De passer mes dimanches avec lui en pyjama à m'empiffrer de tartelettes bonne maman chocolat au lait : un peu que je le veux.
Pas envie de ne pas m'ennuyer à 2.

Plus envie de m'ennuyer seule ou pire avec des amies célibattantes.



Edit à 00h48 :

J'ai quand-même fait ma fifille aujourd'hui : brushing, épilation, crème kenzo qui raque à max sur ma tête de luxe, même que je ne me suis pas douchée en me disant que je le ferais quand monsieur appellerait. Tout ça pour quoi? : passer une soirée à me moucher et tousser en msn'ant avec d'autres congénaires aigris avec en fond visuel la-dite Melissa Theuriau en journaliste d'investigation (!)Quand j'ai un rendez-vous en tête, je décline toute autre offre amicale, nulle envie de roue de secours, nulle affinité avec la compassion non plus. 'Men fous des amis pour le moment.
Et ironie du sort : c'est l'homme sans innocence (après 2 mois de mutisme, le temps certainement de n'avoir plus d'imagination quant à des possibilités combinatoires avec un même trou, pauv' petit chou) qui ose m'envoyer un texto à minuit pour me faire part de son envie de me voir "je suis d'humeur follichone ce soir". Dommage pour son coloc' qu'il ne soit pas d'humeur folle, ne lui ai-je même pas répondu.
Super ras-la-schneck de tout.Même pas possible de cloper à cause de ma gorge tchernobylée, alors l'idée d'un joint...arghhh

samedi 21 juillet 2007

Pour la beauté du geste

J'écoute Lilac Wine en boucle et je fume, juste pour le geste.

Ma bronchite ne m'autorise pas cet écart, je la remercie néanmoins car sans elle, je serais assise aux côtés de Julien à bédaver ma grand-mère sans pour autant m'enivrer de vin lilas.

Guérie, je le reverrai. Et guérie, je le serai lundi, mon texto à son égard en a décidé ainsi.

J'ai envie qu'il veille sur moi comme a pu le faire Jérome de Bretagne, j'ai envie qu'il me sache profonde d'autre part que de la schneck, que, révélée à lui sans maquillage, il me voit comme une pomme déjà lavée.

Marre de n'inspirer à certains que des impressions de comptoir ou pire, des flagorneries.

Nouvellement sportive et manuelle, j'ai envie de creuser là où ça paraît bétonné, et si j'en casse ma pelle, quatre chiffres abandonnés dans une machine et à moi une nouvelle, dernier cri, plaquée or si je veux.

Je mange depuis jeudi sans rien ressentir, je filtre mon eau grâce à Brita, seule comparse du moment. Je lis certains blogs et me surprends à m'énerver contre ceux qui n'en rien d'autre à foutre que critiquer Vélib'. Je ne peux les juger. Ils critiquent pour le geste pendant que moi, je fume et rappelle Julien pour la même raison :
M'en donner une de raison.


(Aucun rapport mais j'ai porté un jugement bien sévère sur le dernier Beigbedder dont je n'avais lu que la première partie la semaine dernière. Cette-dite partie m'avait énervée car je n'y avais pas perçu d'originalité et l'auteur ne faisait à mes yeux que pomper l'exquis Lolita de Nabokov.
Mais, j'ai retrouvé Fred dans les dernières pages qui à elles seules donnent encore le droit à cet auteur de rester pour un temps "celui qu'on adore détester" (hmmm que cette formule me plaît (allons donc) )

vendredi 20 juillet 2007

Pleurer, ça sert à rien


"Tu veux pas ma casquette pour te protéger du soleil?
Tu écris à qui? Je peux lire? Comment ça se passe avec les garçons?
Tu plaisantes quand tu dis aimer Voici?
Il t'a mal parlé le vendeur, je lui aurais bien mis mon poing dans la gueule!
Tu peux me parler en anglais un peu?
Monte t'habiller, tu ne vas pas guérir en tongs et en robe!

Musicalement, on peut bien s'entendre
Qu'est ce qui te rend heureuse dans la vie
?"

Il aura fallu me taper un stage de sport intensif en Bretagne pour rencontrer un mec, rescapé de 6 mois de coma, victime d'un trauma cranien et en rééducation pour effleurer enfin un soupçon d'humanité.

Je vais super mal : une bronchite surinfectée m'a fait quitter la Bretagne pour mon lit que j'exècre, MSN que je conchie et ce téléphone, juste gris.

Rien à foutre des histoires de salaire d'untel, de baise de machin, de ragots de bidulle. Putain, moi je gagne des cacahuètes en exerçant le métier à plus fort taux de responsabilité du monde, je bosse au total 45 heures par semaine et tu m'as entendu parler pognon et légitimité? Travailleurs, travailleuses...pourtant : je ne le sais que trop.

Non, je suis touchée par des paroles et des attentions douces et chastes à mon égard, je veux avant toutes choses être utile à ceux que j'aime (et qui ne me demandent rien), apprendre à cracher sur ceux qui veulent me secouer violemment, c'est-à-dire, sans une once de douceur.
Je commence à m'aimer.

J'ai rencontré des gens cette semaine. J'étais en jogging, en combinaison, en sueur. J'étais empotée, mal dans l'espace. Il ne me restait que mon âme. Cette seule âme a plu. Mais elle m'a fait mal. La cacher, pourtant, je ne le souhaite plus.
Il va ainsi falloir opérer un tri dans ma petite vie. M'entourer uniquement de ceux qui me veulent du bien, et là... je compte... ça fait flipper, y en a pas tant que ça, qui m'aiment gratuitement.

Avoir compris que je ne souhaitais que le bonheur des autres me permet de vouloir la même chose en retour.

Ne plus accéder à mes désirs, juste au plaisir.

vendredi 13 juillet 2007

Ma gentillesse méchante

Mal de tête extrême à l'image de mon mal des mâles, ma déception face à la normalité de certains représentants de leur espèce plutôt.

J'ai passé mes nuits à fumer, assise sur le canapé moche de Julien, même pas dans ses bras, juste ma main dans ses doigts, luttant pour ouvrir les yeux assez grands afin apprécier son superbe écran plasma et d'y tolérer les merdes que lascivement, j'ai matées.

Après notre soirée "Ile de la tentation", j'étais sûre qu'on ne pourrait pas atteindre pareil contexte abrutissant. C'était mal connaître le Julien et mésestimer sa capacité à se contenter de rien, pas d'un rien, de rien, mesurez la nuance...

Hier soir, Monsieur Chasse,Pêche,Nature et traditions a souhaité attendre la rediff de "Koh Lanta" et il a kiffé sa maman.

Il a enchaîné avec la rediff de "secret story" alors, c'est habillée que je me suis affalée sur son lit, appréciant la Tour Eiffel plus que ce Monsieur et pensant alors à une scène de "Jackie Brown" dans laquelle l'actrice admire le magnifique panorama pendant qu'elle se fait prendre sauvagement.

Moi, j'ai juste maté la tour Eiffel (elle est môche quand elle ne scintille pas, c'est fou les réflexions de merde qu'on peut se surprendre à faire quand on s'emmerde) avant de m'endormir le plus loin possible de ses bras trop frêles.

Deux semaines avec lui m'auront suffi à comprendre qu'il m'est impossible de faire figuration aux côtés d'un mâle en me contentant d'être celle qui remplit son lit trop grand et lui caresse la main pendant qu'il se branle le cerveau sur le ramassis chronique de conneries de Tf1.
Et surtout un mec qui se dit "roots" et altermondialiste car grâce à l'argent de papa, il s'est tapé les plus beaux pays du monde-y a pêché et "aidé" les gens en leur offrant un appareil photo dernier cri ou un micro qui ne leur servirait à rien si ce n'est de le bouffer- (c'est tellement hype de raconter ses voyages, un guide du roublard à lui tout seul le Juju) et que je ne peux ainsi m'empêcher de taxer d'égoïste, puisque voyager, c'est avant tout un plaisir personnel même s'il est moins culpabilisant pour lui de tourner ce penchant en "besoin". (Il aurait en plus besoin de baiser, ses récits de voyage, ils auraient pris une autre tournure!)

Son ex était la parfaite roots-bobo-bio : elle s'habillait bio, bouffait bio (au secours des OGM, exilons nous baby, partons dans notre réserve en malaisie, je t'aimeee), et baisait bio (léger, léger....).
Le prototype de la fausse meuf. J'exêcre le pseudo bien-penser.
Je préfère encore les techno-pouffes de My Space, qui ne prétendent en aucun cas, tendre vers "le vrai, le pur".

Monsieur Grands Espaces n'a jamais compris mon humour et mon cynisme, il a toujours cru que je me foutais de sa gueule et que je le provoquais, juste par goût du jeu. Il a également cru qu'il aurait pu me plaire beaucoup et que j'étais superficielle et parisienne.

C'est donc sans regret que cette-M-là a quitté ce Julien la, peut-être autre également avec une fille bio.
La vraie Mel sort indemne de cet appart de bourge abritant le voyageur de ta soeur puisqu'elle ne s'est pas mouillée en ne dévoilant, finalement, rien d'elle.

Cette vraie Mel a croisé Mi hier au hasard des rues. Elle a été soulagée de ne pas pousser de Wahou à sa simple vue mais de simplement constater qu'elle le préférait les cheveux fous et qu'il avait sacrément maigri. Elle lui a juste reconnu des yeux de ouf et un beau teint hâlé, mêlé à un humour des plus efficaces.

-M- et la vraie Mel partent demain en Bretagne faire un peu de voile et de catamaran.
Mel est contente à l'idée de goûter à une semaine sans joints mais -M- a peur.

Mais, entre nous, cette -M-, on l'emmerde!

A bientôt...

samedi 7 juillet 2007

Au secours, pardon


J'ai déjeuné avec ma génitrice à midi.Un restaurant russe. Le décor planté, j'aurais pu imaginer Vincent Delerm à notre tablée.

J'aurais souhaité lui parler de moi mais c'est mon métier qui a comblé notre vide, notre impossibilité de nous aimer pour nos maladresses et sa maladresse face à ma légèreté simulée.
J'étais comme en manque. J'aurais voulu lui demander ce qu'elle pensait de Mi, si elle pensait que je l'aimais encore ou si elle pensait que jamais je ne l'avais aimé.J'aurais été heureuse de lui demander des conseils pour ma relation naissante (ou morte?) avec Julien.
Mais, madame a émis le désir de me voir pacsée avec mon meilleure ami gay. J'ai alors roulé sur le mariage de quelques copines. Elle a froidement riposté "Ca sert à quoi de se marier?".
Merci madame d'alimenter cette souffrance de ne faire confiance au mâle. Merci mille fois.

Je devais faire la fête à Cabourg ce soir, puis passer la journée à la plage demain, avec des amis en or.
Mais comme à chaque fois que je vois cette dame, j'ai préféré me punir ce soir, seule à la maison face au dernier bouquin de Beigbedder "Au secours, pardon", déjà presque achevé. Facile ce bouquin. Comme un beau mec, jeunot, qui dit oui à tout. Il est normal que Beigbedder soit autant décrié, c'est un auteur décomplexant, on se dit qu'on pourrait pondre autant de lignes que lui. Oui, je pourrais écrire un bouquin à la Beigbedder. Et après?

Julien ne m'a pas appelée. Je l'ai pourtant textoîsé, à 2 reprises. J'ai peur. Peur qu'il n'ait voulu déceler en moins cette fragilité pour ne voir en moi- c'est tellement plus simple- que la condescendance et la légèreté faite femme.

Je me souviens pourtant de mon aveu de faiblesse, jeudi soir, juste avant de m'endormir sur son épaule :
-"J'aimerais que tu ne rencontres pas d'autre fille ce week-end
-Tu es jalouse?",
m'a t-il alors demandé en me serrant très fort dans ses petits bras. Il m'a serré très fort, il était content, il jubilait même. Il ne m'a rien demandé de tel en retour alors que c'est tout ce que cette demande de ma part commanditait.
Il a du comprendre (ou seulement croire) que la manipulation régissait mon personnage.

Soit il attend alors de connaître la personne, soit ce seul personnage l'a déjà fatigué.

Putain, je suis conne, j'aurais du y aller au château, aussi loin et touristique soit cette activité, ça lui aurait fait plaisir, juste faire plaisir, merde, est-ce un aveu de faiblesse? Je sais trop que non et pourtant...je n'agis que comme si tout acte en la faveur de l'autre signait ma dépossession. Ses amis m'auraient vue, ils m'auraient "validée" et je ne me battrais pas à l'heure qu'il est avec ma boite de Lexomil...

Je n'ai pas voulu partager avec lui projetant des désirs que je croyais masculins sur lui. J'ai cru que seule la bagatelle l'intéressait. J'ai tout misé dessus depuis le début et forcément, j'ai perdu.

Il faudrait que je l'appelle demain, juste pour lui dire que je m'ennuie mais je n'oserai pas.

Le temps de l'innoncence est révolu, hélas.

vendredi 6 juillet 2007

C'est sa tour-née

Sucer un mec ou l'écouter : même con bas...

J'avais envie de commencer cette note par une lueur de réalisme. Ceux qui l'auront comprise pourront à loisir commenter cette pensée.

J'ai dormi avec M. Eiffel : Ce garçon est équilibré, tant et tellement que je crains de le devenir aussi si je le côtoie trop. Equilibre équivaut à ennui, d'où cette peur. Oui, j'ai tort, me direz-vous mais non je ne veux pas filer droit, ça jamais.

Nous avons vu un film parfait "Persepolis", j'ai alors pensé à Charl' dans sa salle obscure à elle qui touchait la queue de son Mickey pendant que Spiderman gobait de la glue noire .
Mon Mickey à moi, en substitution, accrochait sa main moite à la mienne, tournant son pouce sur ma peau, sa façon à lui de pimenter la séance.

Sur le chemin du retour, il affichait un enthousiasme naïf sur le film "J'ai adoré, je vais me le télécharger" au lieu de m'attraper par les cheveux, m'emmemener sous une porte cochère et fuck les films d'animation!

Chez lui, commande de pizza elle aussi parfaite. Discussion parfaite, il me demande mon nom de famille. Obligée de me la péter femme Barbara : "Non, non, je ne parle pas de moi, je suis mystérieuse" (là, j'ai pensé à Simon et nos poilades régulières et absurdement jouissives)
Juste, j'ai pris plaisir à trier mes anecdotes en lui racontant mes soirées passées avec Didier Bourdon, Elie Seimoun, mon histoire avec Nicolas Rey (du cul), le désir que Beigbedder me publie, mon bac théâtre aux côtés du fils Bedos, mon j'aurais voulu être un artiste time raisonnait en lui comme une émission de TF1, probablement.
Lui afficher ces goûts là peut-être pour créer un fossé entre ses goûts à lui de grands espaces, de beaux paysages, de randonnées, de construction.
Ou peut-être était-ce ça (aussi) lui parler de moi...

Possible que mon esprit critique ait été décuplé par cette vision de lui (d'ordinaire "cool") en tenue de boulot : petite chemise rouge Ralph Lauren et pantalon droit gris rayé. Pourquoi acheter une chemise rouge? Pourquoi la rentrer dans un pantalon? Et pourquoi des rayures sur ce pantalon?

Devant lui, je me sentais Miss Désir avec ce simili-bas de jogging, ces petites baskets de fillettes usées juste ce qu'il faut pour faire genre "hey mec, ma vie est une course" et ce haut noir aussi classe que décolleté. Mais toujours ce même refrain : "Je me noie dans tes yeux".

Merci les joints pour les baisers qu'il a fabriqués, pour ses "T'es incroyable", pour ses "Arrête -M-...", pour mon "J'aime quand tu me tires les cheveux", pour mes questions : "J'te fais peur?"
"J'te plais?" ("Oh oui, un peu trop d'ailleurs)...

Ce week-end, Monsieur accueille un couple d'ami du Sud (coup classique pour un mec bien sous tous rapports), il me propose donc de faire office avec lui de badaud de banlieue, au château de Versailles et -M- la tasse-pé de lui répondre : "Je te vois pas pour me taper des chateaux moi, je préfère les tours, je viendrai chez toi, dés leur départ dimanche soir".
Monsieur Guimauve n'a pas apprécié cette réfléxion à la Nelly Olsen, comme je n'aurais pas supporté qu'on veuille jouer avec moi de la sorte.
C'est con ce comportement, je sais que ça pourrait marcher avec ce type mais je fais en sorte de m'enliser dans la prétention et la froideur avec lui, juste pour qu'il me prouve que Mi a raison d'être avec une autre et que Michaël a tort de m'aimer autant.
Cette nuit, d'ailleurs, j'ai rêvé de Mi.

Putain, il me faut les recettes de la construction du couple. Je vais chercher de suite sur quinenveut.com....

mercredi 4 juillet 2007

Attirée par les étoiles


Deux de mes grandes amours sont arrivées dans ma vie par l'intermédiaire de leurs potes, tous deux aidés par une mélodie.
L'un a fait retentir la sonnerie de mon téléphone pour m'avoir, l'autre, celle de mon appartement.
Avant de découvrir Gio, je suis passée par la case Olivier et un peu par la case Boris. Avant de me perdre dans Mi, c'est à son pote Thomas que j'ai fait perdre la tête.
Les 2 (Gio et Mi) ont déclenché en moi l'alarme du trop plein de passion et l'ont éteint aussitôt qu'ils ont quitté ma vie.

Ce "nouveau garçon" que je nommerai Julien s'annonce donc le candidat idéal.
En effet, c'est un pote de David, de Michaël et de toute cette funky family. Et dans ce groupe, j'ai déjà "eu" Michaël à l'en aliéner, embrassé l'anguille à m'en dégoûter et "envisagé" David à l'en idéaliser.

Il n'en a pas fallu pas plus à cette bande de Voici à pattes pour me considérer comme la lope-sa du groupe. Mais c'est bon signe, cela m'amuse de camper ce personnage haut en couleurs, de brouiller les pistes, de savoir dés à présent à quel point ils se sentiront mesquins quand la personne en moi aura pris le pas sur ce personnage, même si ce rôle imposé m'amuse quelque peu. (Je ne penserais pas cela si les potes de mes ex cités ci-dessous n'avaient pas construit autour de moi cette même réputation)
Quelque peu. Point trop n'en faut comme aurait pu dire feu Alain Gillot Pétré.

J'ai revu Julien hier soir après cette incroyable nuit de samedi dernier dans une chiquisimme banlieue. Il a fait montre d'honnêteté à mon égard et en cela a pris des risques quand il m'a avoué qu'il connaissait ma réputation, en me racontant dans leurs moindres détails tout ce qui circulait à mon propos. Je savais dés lors qu'il ne voulait pas me "juste me baiser".
J'ai bien aimé sa façon d'analyser cette réputation : "tu ne passes pas inaperçue, tu attires les regards donc tu fais jaser, quelle force de caractère d'accepter les rumeurs et de rester pote avec eux, tu es quelqu'un de bien" et patati et patata...Je lui ai répondu que passer indifférente me tuerait. Le mythe du "juste quelqu'un de bien" n'en est pas un pour moi.

Une mission s'auto-commanditait alors en moi : lui prouver à lui que j'étais une "fille bien" tout en continuant de laisser planer le doute auprès de ses potes (le dernier loft me monterait-il à la tête?:), un subtil mélange entre Miranda et Charlotte de "Sex and the city" ou juste une Carrie Bradshow et non une Sam même si seule elle finalement me fait marrer...
Il ne regarde pas la TV lui, il s'en fout.

En une soirée, j'ai balayé en lui tout à priori, enfin presque.

Nous avons bu des verres puis il m'a invitée au restau. Nous avons fait la fermeture. J'étais gênée, (terrible de diner en tête à tête sur fond de musique indo-romantico-kitsch avec quelqu'un de timide), je savais qu'en lui se passait quelque chose de fondamental.
C'est sur le chemin menant du restau à chez lui qu'il m'a innocemment embrassée puis volé la main.
Arrivée chez lui, une fois qu'il était bien assis sur son canapé, je me suis allongée sur ses genoux, mes yeux dans les siens (il est rarissime que j'ose ce genre de manifestation de fifille si tôt). J'ai du rester une heure à me faire caresser les cheveux tout en me faisant dévorer de ses yeux et complimenter (rude épreuve). C'est à ce moment la qu'il m'a demandé ce que je recherchais dans la vie et plus particulièrement en terme de relation avec un homme. Mon passé de politicienne lui a rétorqué SA question.
Flippant (ou simplement touchant?) le mec : désireux de "construire sa vie" avec une fille et patati et patata. Ca doit être moi mais j'ai un problème de liaison entre le verbe "construire", on ne peut plus concret, matériel et cette notion de "vie", on ne peut plus arbitraire, impalpable et brouillonne. Je sais pourtant que ce sont ceux qui pensent à construire leur (petite) vie qui sont dans le vrai : achever leur brouillon en magnifique rédaction.
"Construire sa vie" : Un oxymoron filé et non filant, peut-être...

J'ai fini par répondre à sa question initiale, je lui devais bien ça :
"Je cherche à faire un jour confiance à l'autre.". (et la je peux te dire que pour une confession, c'est une confession!) Le problème est la : il est bien trop évident qu'en Julien, je ne peux qu'accorder ma confiance, mais ce serait bien trop facile....

Julien a un visage magnifique mais il est tout juste à ma taille, il a énormément voyagé et adore pêcher mais...cette chaîne autour de son cou...
Non, non, je ne dois en dire du mal. Je n'en pense même pas.
Nous n'avons dormi que deux heures et le matin même il a émis le désir de me voir ce soir, pour un ciné. Forcément, j'ai dit NON et forcément, je sais que j'ai raison.
Il ressemble à Alexis Loret, je vais trouver une photo de cet acteur pour illustrer cette note.

On m'a beaucoup posé cette question à laquelle je me fais une joie de répondre : la vue sur la Tour Eiffel est effectivement magique chez lui. Je n'ai en revanche pas encore de vue sur sa tour...(question de stratégie, madame)

lundi 2 juillet 2007

Illusion dangereuse.


Cette demi-ligne m'a fait mal aux dents.

Ce (nouveau) garçon m'a plu
Il m'a dit que je sentais bon et que j'étais très jolie.
Il m'a dit que j'étais incroyable et ponctuait ses gestes à mon égard de "ah la la"
Il m'a demandé si Matthieu ne m'avait pas initiée à certaines pratiques.
Il va me faire à dîner dans quelques jours chez lui et me compter fleurette pendant que j'admirerai sa vue sur la Tour Eiffel.
Après quelques joints, c'est une autre tour que j'admirerai.
Quand il est au-dessus de moi, la chaîne autour de son cou vient effleurer mon visage et ça me gène.

(La fille de David est magnifique)
(J'ai envie de prendre de la MDMA avec Simon)
(Lors de cette soirée sans fin, un garçon m'a prise par le bras juste pour me dire "Ne change pas")

Je lui ai demandé s'il recherchait un plan cul à un moment phare et il m'a répondu : "Non, je suis célibataire et je recherche l'âme-soeur"

"C'est tout à mon honneur" que malgré cette (courte) nuit, je ne me sois pas autorisée tous plaisirs avec lui.

Soit, je vais porter plainte pour harcèlement contre Michaël, soit celui-ci va se suicider à cause de moi (en pleurerai-je seulement?).

Ce "nouveau garçon" est très joli, nous allons bien ensemble.

Je ne parlerai plus de Simon sur ce blog.

Je n'aurais pas du sommer ce "nouveau garçon" de garder notre relation secrète pour ne pas froisser Michaël ni faire parler tous ses potes.
Je n'aurais pas du lui dire que je sortais avec lui parce qu'il plaisait à Matthieu.
Je ne mettrai pas de talons quand je le reverrai; il est tout juste à ma taille.

De toute ma vie, je n'ai jamais vu un être se mettre autant à nu et à mal que Michaël hier soir. Je lui en veux d'avoir osé y croire.

Il (le "nouveau garçon") doit me trouver particulièrement dangereuse.

Tâchons de le laisser cultiver cette facile illusion...