samedi 24 février 2007

Pas de cul, pas de fric



"La difficulté attire l'homme de caractère, car c'est en l'étreignant qu'il se réalise lui-même"
Charles de Gaulle

Alors, comment vous amuser tragiquement cette fois-ci?!
En vous endormant à coups de Michaël ou en vous assommant à grosse dose de Max...? Les 2 ou rien...?
D'accord, je m'incline, si ça peut vous donner le sourire que j'ai perdu depuis quelque avec mon humour d'ailleurs.


1/ Michaël

Après avoir vu "la môme" avec cet enfant et chialé malgré lui mercredi soir, j'ai voulu faire ma môme et le voir chialer pour moi le lendemain soir...
Il m'a asséné de :

"T'es une meuf mortelle, mon meilleur souvenir, je suis fier qu'une fille capable de se faire tous les mecs m'ait choisi moi, un temps, serre-moi dans tes bras,c'que t'es jolie putain, t'es vraiment craquante, ah cette lèvre inférieure, j'espère que je ne mettrai pas 10 ans avant de retomber sur une fille comme toi...etc"

Je n'aurais pas du le serrer dans mes bras lorsqu'il en a émis le désir façon crève-la-faim, car c'est à ce moment là que j'ai perdu ma joie, mon humour, mon détachement face à la passion que parfois j'attise chez autrui, très fort, trop fort. Ou pas assez, bonne transition pour le chapitre 2...



2/Max

Ô Drame, ô ridicule! Hier soir, tirées par le colbac' par Steph by Steph, Anaïs et moi avons goûté au vrai désespoir en nous laissant emmener dans un "soft-dating". Pourquoi on appelle ça "soft"? Pas trop de réponse à cela si ce n'est en raison du moelleux des canapés sur lesquels on pose notre séant pendant que 5 pauv' mecs informaticiens, consultants et banlieusards au demeurant nous demandent quels sont nos hobbies et se pâment devant moi quand je leur confie ma profession :"le plus beau métier du monde". En tous cas, toi, t'es presque le contraire de mon métier à toi tout-seul, je pense alors, trop fort peut-être...

Après cet ennui même pas drôle finalement, nous copinons avec une Karen, une de celles qui vendrait sa mère pour se faire des amies, surtout comme nous, comme moi, quoi, on s'entend..Elle compare Steph à Elie Seimoun, croit réellement qu'Anais est ma goudou. Flattés et joueurs, nous l'invitions à se joindre à nous en 2ème partie de soirée. Au moment ou elle elle n'en peut vraiment plus, texto de Max qui est-comme par hasard-dans mon bar QG et insiste pour que nous l'y rejoignions.
Après avoir promis à Karen de l'accompagner jusqu'au bout de la nuit, nous tapons un sprint jusqu'au premier taxi en nous disant en choeur :
"On s'en débarasse?!!!"
Direction Schleu land dans LE bar.
Même Anais "le" trouve beau, alors forcément, je fond d'autant plus.
C'est vrai ça, il a un corps parfait, un superbe sourire et il le sait.
Logique qu'à ses côtés, je sois alors coincée comme jamais, Anais le remarque et devant le Max me somme de "C'que t'es mignonne!".
C'est la première fois qu'elle me voit timide; elle sait enfin ma souffrance, elle sait pourquoi elle m'aime : on se ressemble.
Max accuse Anais de faire ma pub, il remarque mon malaise et sait alors que je suis en pâmoison devant lui, que je fais ma Karen presque. Il drague ouvertement une pute de la table de derrière alors moi, je rejoins le plus beau mec du bar qui me fait des gestes obscènes depuis le début de la soirée. Quand je retrouve Max, je refais ma Karen, décidément! en lui faisant remarquer qu'il n'arrête pas de draguer
"ça s'appelle communiquer (commu-niquer, plutôt connard!), ah vous les Français,tout de suite des arrière-pensées....".

Putain, ses épaules carrées, ses biceps, sa taille,hmmmm le genre de mec qui inspire des chansons telles "Mon légionnaire" le plus naturellement du monde!!

Humiliée par sa séance grotesque de drague avec la te-pu de service, je décide d'abréger cette petite souffrance en partant. Mais avant cela, il me faut approcher cette fille :

"-Tu vois le mec pour qui tu te prostitues depuis tout-à-l'heure, c'est MON mec alors, pas touche!
-Vas-y, tu m'parles meilleur!
-Je crois qu't'as pas compris, je vais te prêter mon miroir si tu veux : regarde-toi 2 secondes puis regarde-moi, et si tu veux, fais-toi plaisir : regarde-le puis rentre chez ta mère. En gros : Touche pas!!"


Beau départ, digne, pour une fois.

Max me fait la bise, déçu de mon départ. Sur la première joue, il dit "pardon", et sur la 2ème "désolé" ce qu'il faut certainement comprendre par : "Pardon pour la soirée et désolé de t'avoir embrassée".
Heureusement que depuis je ne quitte plus Anais, je suis chez elle, la.

Avoir un bon copain ,c'est bien c'qu'il y a d'meilleur au monde.

21 commentaires:

Anonyme a dit…

Des fois on réalise pas bien mais plus belle fille du monde c'est un boulot à temps plein on dirait !

Anonyme a dit…

Pardon de draguer cette pute devant toi et Désolé je vais probablement la tirer mais tu me fais un effet aussi, c'est réciproque et c'est de cette manière que je le gère.
"des amies, surtout comme nous, comme moi, quoi, on s'entend" j'aime beaucoup cette tournure de phrase.
T'en chies avec ton Max. Je croyais qu'il était chez les boches ?
bises.
ps - le plus beau métier du monde, c'est le mien.

-M- a dit…

Staner : Loin s'en faut!

Pascal : Le métier le plus "attendrissant" du monde alors.
Il rentre fin mars le schleu, vivement son départ même si c'est triste à admettre!

Anonyme a dit…

L'élégance n'a d'importance que si l'on y pense.

-M- a dit…

Anonyme : Je partage ta pensée du soir. Je n'ai nulle crainte à me faire quant à ce sujet, je peux d'ailleurs l'étendre à tous : je ne pense jamais à rien. Ou sinon, après avoir agi, et trop alors, beaucoup trop.

Anonyme a dit…

Autant je t'avais trouvée irritante dans ta note du 11 février, autant par celle-ci je te trouve paradoxalement touchante...

-M- a dit…

Hapax : quelle robe me sied le mieux, alors?

Anonyme a dit…

C'est la même dans les deux cas, bien sûr : elle te colle à la peau... mais portée comme samedi dernier, elle te met plus en valeur. Ou du moins est-ce celle que je préfère.

-M- a dit…

Pourtant celle de samedi me rend moins victorieuse. C'était vraiment une mauvaise soirée pour moi, j'en garde encore les séquelles.J'avais justement l'impression d'avancer sans robe ou dans une toute petite nuisette.

Anonyme a dit…

C'est pour cela que j'ai utilisé "paradoxal" dans mon précédent post : il est évident que celle de samedi a été un mauvais moment, mais elle te découvre et te montre certainement plus telle que tu es et non telle que tu voudrais que les autres te voient. Ton costume de lumière te rend certes victorieuse mais est trop lisse, trop simple pour être vraie et réellement intéressante : quand tu laisses enfin tomber les apparences, quand tu retires tes apparats, pour le lecteur que je reste, tu en deviens plus belle... En somme : "Mon Dieu, quelle jolie robe ! Il vaudrait mieux l'enlever pour éviter de la gâter"...

-M- a dit…

On en revient à la fille vulnérable!
Même toi Hapax, tu t'emmêles dans tes propres contradictions, toi qui rêvais il y a peu de tomber un jour sur une fille solide comme un roc, regrettant que le seul spécimen que tu aies connu ait quitté notre territoire, tu craques devant la faiblesse. Ah, la masculinité pour ne pas dire autre chose!
En tous cas, Max me préfère solide, faut-il croire, et moi aussi d'ailleurs.

Anonyme a dit…

Ca, je sais que pour les contradictions, je suis champion ! ;-) Mais je ne crois pas avoir rêvé d’une fille forte comme un roc : je ne crois pas à une telle existence, sauf à préciser que ce qui fait la beauté du roc… ce sont ses failles. Je ne reviens pas totalement à la fille vulnérable, révéler une faille n’est pas être fragile… et de là à dire que je craque sur la faiblesse… hmmm… j’apprécie ton blog quand tu te dévoiles, quand tu casses ton apparence, pas plus… et puis ce point de vue est celui de lecteur pas de l’un de tes prétendants (quoiqu’en ce dernier cas, remarque, j’aurais sans doute une approche proche).
En tous cas, oui, Max et toi te préférez solide : mais comment non ? Cela est tellement plus simple ! mais « ce qui est simple est faux, ce qui est compliqué est inexploitable » (pas pu résister c’est une de mes citations préférées).

Anonyme a dit…

Finalement, j'ai l'impression d'avoir toujours raison dès que j'ouvre la bouche. Ces commentaires ne te font-ils pas écho à la discussion qu'on a eu l'autre jour?
Stéph by steph

-M- a dit…

Steph by Steph : Tu fus pourtant le premier vendredi soir à me demander de lutter contre ces failles qui paraît-il sont si exploitables! Et tu sais bien que je n'étais pas vraiment moi ce soir la. Mais il est vrai que je te reconnais globalement pas mal d'intuition. Je t'avais dit que t'étais une gonzesse ;-)
Sinon, aucune nouvelle de Max, figure-toi :-) Comme c'est étrange!!

-M- a dit…

Hapax : certes ta citation est fort jolie mais elle se prête aux gens un peu déséquilibrés non?
Je m'y reconnais assez bien en tous cas. Même si c'est l'inverse qui colle aux autres gens...

Anonyme a dit…

Tu vois la marge qui existe avec la femme vulnérable : à te lire je ne pensais pas que la faille puisse être aisément exploitable... l'est-elle vraiment ?
Pour la citation, je l'applique aux faits (déformation professionnelle), je ne l'avais pas encore envisagée sous l'angle des personnes... ça existe vraiment quelqu'un de simple ? ;-))

-M- a dit…

Oui : "heureux sont les imbéciles" :-D

Anonyme a dit…

Pas de nouvelles de Max? Comme cet homme reste logique avec lui meme! Il doit fêter la victoire allemande aux Oscar pour "La vie des autres". A base de bière, et d'amis qui ressemblent à des animateurs de talk-show américains. La gonzesse te salue bien. N'oublie pas tes derniers mots à mon encontre vendredi soir, maligne! ;-) S.byS.

Anonyme a dit…

Je crois que la citation est plutôt "Heureux sont les simples d'esprit" ce qui n'est pas du tout la même chose ...

-M- a dit…

Pas du tout la même chose : tu chipotes la! Ne dit-on pas "femme de petite vertu" pour désigner une prostituée?
En quoi un simplet et un imbécile sont si différents? J'en conviens il est des imbéciles qui ne sont pas simplets mais en général les simplets sont imbéciles, non?

Anonyme a dit…

En fait c'est "beati pauperes in spiritu" (yes ! la seule citation latine que je connaisse !!) ; et tout est là : heureux est à prendre au sens de la béatitude... Et je suis d'accord avec toi, Mel... ah, être beau et con à la fois !
PS : les femmes de petite vertu ne sont pas toutes payantes ; celle que tu as vue dans ton QG devait pas couter cher, non ?