Ce soir, je suis la plus belle pour aller me coucher.
Retour de soirée : admiration instantanée dans la grande glace ornant mon armoire et cette phrase, d'autosatisfaction :
"Comment je suis bonne, putain!"
Explications :
Ce soir, soirée avec Michaël chez 2 de ses amis.
Moi, obnubilée par mon nouveau mobile Nokia toutes options,tente, la soirée durant de refroidir mon prétendant dés qu'il s'échauffe tout-seul.
J'envoie même un texto à l'un de ses potes pour qu'il m'invite bientôt.
S'ensuit une minuscule scénette devant ses copains.
De plates excuses-même pas sincères-, un regard lascif et c'est lui qui s'excuse de m'avoir offensée.
Toute la soirée, des regards obèses sur ma personne, mon âme, mes manipulations téléphoniques, deux oreilles tendues à chacune de mes conneries, 3 oreilles presque quand je chante sur Renaud (Société, tu m'auras pas), l'air et la voix graves.
Et sur le chemin du retour, sa pathétique tentative d'embrassade (il ne faut jamais qu'il lise ce blog, jamais), suivie d'un adolescent :
"Je dois te parler..." (tout de suite, me vient à l'esprit le sempiternel : Mel, assieds-toi, faut qu' j' te parle, j'ai passé ma journée dans le noir)
Il ne doit plus me voir, il m'aime, rien de pire que d'être accro quand la réciproque n'est point, il me suffit de sourire à n'importe quel mec pour l'avoir, il lui faut avancer, me voir le frustre et l'attriste, je n'ai rien à lui répondre?
Un "Que répondre à cela?" arrogant, et oui j'insiste fermement sur cette phrase. J'en profite pour lui glisser qu'à mes yeux, je ne suis qu'une merde, que ça doit bien être le seul à penser toutes ces merveilles à mon sujet ,
il me répond qu'il est fan de mes défauts, que je suis si belle même si je l'énerve.
Il verse une larme et ajoute : "je me sens humilié".
Je ne réponds pas.
J'écoute la musique ambiante qui berce ma victoire (Il love you babyyyyy...).
Il me demande un service, solennellement : ne rien répéter de cette ultime conversation à David.
A moins que David ne me lise, je crois qu'il n'en saura rien, de toutes façons, nos rencontres deviennent événementielles.
Son avant-dernière phrase :
"J'adore la façon dont tu es habillée ce soir : c'est vraiment magnifique".
(D'où le matage effréné dans ma glace dés mon arrivée).(C'est vrai ça, ce soir, ma robe et mes bottes, mêlées à ce petit carré ont ravie mes mirettes autant que les siennes)
A nouveau il me serre dans les bras en me quittant, retente le rapprochement et moi de lui crier, devant mon immeuble, quand il s'apprête à démarrer :
"Bonne route M.... Sans moi, tu y arriveras. Ecoute Larousso ce soir puis perfuse-toi d'I will survive suivi d'un (sincère) : Tu vas me manquer un peu."
Je rentre.
Après cet instantané du miroir, un texto de sa part :
"Au revoir ma petite -M-. Tu es la fille la plus mortelle qui existe".
Allez, je vais lui répondre :
"Pas Au-revoir, non : Adieu, grand Michaël"
Pas à suivre.
10 commentaires:
Bonjour,
Je dis toujours bonjour, je le sais c'est ringard, mais je suis comme ça.
Tout d'abord, il n'y a aucun doute vous êtes la plus belle, vos mots me le disent.
D'autre part,, j'ai voté à droite, acceptez-vous mon commentaire ?
Bonne journée
zut alors moi je m'attendais bêtement à un ultime rapprochement avec M. bon tant pis mais pas de regrets??
Tu as bien de la chance. Quand j'entends "J'adore la façon dont tu es habillé ce soir : c'est vraiment magnifique c'est qu'on se fout de ma gueule en général.
J'aimerai pas être Michaël, tiens. Il doit bien en chier.
il me suffit de sourire à n'importe quel mec pour l'avoir Et cet homme marié ou pris je sais plus... tu en es ou ?
Pascal : Cela me fait vraiment plaisir que tu suives avec intérêt mes "hélèneetlesgarçoneries".
Avec l'homme marié : que nenni. Je me suis finalement rendue compte que son "inaccessibilité" jouait beaucoup dans ma pseudo attirance pour lui.
Donc, j'en suis nulle part.
Et toi, t'en es où?
pas de pb file moi ton mail jte file ma photo haha tu va pas etre decue crois moi parce que tlm me dit que jsuis bogoss
Quelle decouverte, n'ai-je pas faite en trouvant ce blog... Le pauvre M. a subit ta franchise, il s'y est même frotter: enfin si j'ai bien compris...
le " tu vas me manquer UN PEU " j'adore ! bravo
Eh oui je suis. C'est feuilletonnant il y a des tas de personnages des tas de pistes, c'est rigolo.
Ou j'en suis... J'en sais trop rien en fait. Je me sens comme Néo à la fin du premier Matrix. Quand il comprend tellement la matrice que du coup elle va à 2 à l'heure et qu'il anticipe tous ses coups, tous ses calculs. Et en même temps je me dis que cette sensation faut pas s'y fier et rester sur ses gardes. Je ne suis pas grand chose, il faut rester à sa place. Rester attentif. Sinon ça part en couille, comme Matrix 2 qui est un film de merde.
Citizen : Bienvenue sur ce blog, ravie qu'il te divertisse!
Pascal : J'ai bien aimé "Matrix 2", moi...
Juste pour dire que je suis ravi de voir "Le livre de ma mère" d'A.Cohen dans tes livrs favoris :=)
Manque plus qu'un de mes livres préférés de R.Gary et je t'offre un verre ;=)
(je sais, ca n'a rien à voir avec ton billet mais bon. Voilà)
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