De l'air
J'ai enfin remplacé mon ventilateur.
A défaut d'être aussi puissant que le précédent, le nouveau modèle est avant tout discret (petit et insonore), il ne m'hypnotise pas par sa forme circulaire, ne m'invite pas à rester, abrutie, des heures à le contempler comme le tambour d'une machine. Il ne me donne pas froid comme le précédent mais me refraîchit tout au plus.
Debout sur un socle, il est stable et ne forme qu'un seul bloc. Le précédent ne m'offrait pas cet avantage : il penchait et se présentait en pièces détachées.
Il n'est pas blanc mais gris et un voyant rouge lui tient constamment compagnie.
Il est plus cher, plus résistant, plus léger que feu son aîné.
Je peux le porter, il me suivra partout, sans encombre.
Je n'en suis pas folle car,même flambant neuf, il joue le titre de remplaçant; au moins, je n'en abuserai pas.
2 commentaires:
T'as tué un mec??
C'est basique, terre à terre, mais ca ramène à la réalité.
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