vendredi 15 décembre 2006

T'es trop flex pour moi


Dans la série "conversations collégiales", je demande celle du vendredi!
En effet, je remarque que ce jour s'avère propice en ébats et débats intellectuels peu prolixes.
Souvenez-vous, j'étais taxée la semaine dernière de quasi réac' car je pimentais le dialogue sur Bézu/Valérie Lermercier (Bézu est mort, je sais, je sais).
Je m'étais alors jurée de me taire sur tout sujet épineux pour ne converser que mode et putasseries.

Malheureusement, d'une forme olympique dés 8h, j'engageais dés mon arrivée au boulot un débat des plus poussés sur mon fameux (futur?) carré plongeant. Et L. de me conseiller de télécharger un logiciel de morphing, et C. de me mettre en garde sur l'impossibilité de m'attacher les cheveux après et enfin l'autre L., détenant la phrase choc: "Attention, tu risques de faire trop classe avec cette coupe!".La journée commençait fort, elle monta crescendo.

A la première récré, j'appris à mes collègues moult expressions masculines destinées à la femme, étonnée qu'ils ne les connaissent pas, à part O., évidemment! Un petit florilège :

"-Cette fille la, elle me donne mal à la tête = elle me fait tourner la tête cette jolie demoiselle
-Je lui mettrais bien une cartouche : aussi m'accouplerais-je bien avec elle
-C'est l'heure de pointe= comme j'ai envie d'elle, mon corps me l'annonce
-J'suis trop vénère, y a rien à grailler ici! = Flûte alors, l'Education Nationale est mal représentée, et la parité, bordel!
-C'te zouze, c'est trop une crève-la-dalle!= De quelle énergie à la quête du graal fait preuve cette demoiselle!
- C'est frais = c'est chanmé
-T'es flex = t'es mou ...etc etc....

Ce fut une récré fort sympathique au demeurant. Mais à la cantine, tout bascula (;-) )... Le fond du problème : tous les sujets putasseux épuisés, il fallait rebondir, quitte à aborder un sujet qui fâche (j'adore ça)...
J'annonçais donc entre deux navets, steack trop cuit entre les dents, avoir matté notre ministre Gilles de R. sur canal récemment et saluai alors sa volonté de réforme de l'IUFM et O., toujours au taquet "Allez, Mel, assume d'être à droite!".. Je me suis vénère sa mère( pour m'exprimer comme à la récré), tant et tellement que j'ai un instant voulu être ambidextre ou plutôt supputé fortement que mes collègues le fussent.
La conversation a roulé sur "bobo, pas bobo?"
L. : "D'ailleurs, Mel, tu serais pas un peu bobo toi?"
Si, si, ça ne me dérange pas, ai-je répondu mieux vaut, lorsqu'on est bourge (ce qui n'est même pas tant que ça mon cas) se déguiser (bobo) que se marie-chantaliser (prout-prout). J'ai annoncé à O. que lui aussi d'abord, il était bobo, et na, dans les dents!
Vas-y, je les kiffe sa mère mes coco-collègues!

5 commentaires:

Anonyme a dit…

ah ben non alors, la photo chevelue, ça faisait beaucoup plus bobo...

-M- a dit…

Ah oui?! La revoila alors!

Joli Kiwi a dit…

Rebienvenue à boboland, donc.

Joli Kiwi a dit…

aller aller, bloguer, c'Est aussi être régulier...

Anonyme a dit…

Avec Cécilia nous veillons a ce que notre petit Louis n'utilise jamais ce langage digne de la raquaille (la matraque qui m'a été offert par le lieutenant Dumont de la 67ème compagnie de CRS à un très bon effet dissuasif) ! Je vous conseille de faire de même Mlle avec vos élève si vous ne souhaitez pas terminer votre carrière comme enseignante pour violeurs récidivistes à Fleury-Mérogis !