jeudi 30 novembre 2006

De moi à moi

Je vais certainement me coucher à 21 heures ce soir, je vous vois sourire jaune; vous avez tort, je suis heureuse. Marre de blesser les gens, de les snober même. Marre qu'ils doutent de ma sensibilité. Marre en fait d'avoir ouvert ce blog pour m'en justifier. Mais pas marre de me répandre, ça jamais. J'ai fait lire à W. la lettre de hum hum aujourd'hui pour que ça soit lui qui me pousse dans ses bras, pour qu'il sache à quel point l'on peut me trouver belle et intéressante, pour qu'il se souvienne qu'il a pensé ces choses au centuple il y a quelques semaines. Une façon de me pousser dans ses bras à lui aussi, croit-il seulement mais il ne le sait pas et je ne le veux pas, plus maintenant: le temps a fait son oeuvre. S'il me lit, j'hiberne, si vous comprenez ces mots, c'est ma tournée.
Demain, c'est la journée mondiale du SIDA et ça me donne vraiment mais alors vraiment envie de commu-niquer...

mardi 28 novembre 2006

Tous des K


Hier, dans mon petit film du lundi soir, une jeune protagoniste belle et rebelle se plaignait: Zut alors, je me rends compte que ma vie, et bein elle est toute pas belle : les garçons me terrorisent, alors, je les terrorise encore plus, crotte, chier, c'est pas frais la vie, pas chanmé, chanmé!
Alors, la je me suis demandée si tel était mon cas et de me répondre : non, ce n'est pas mon cas, c'est mon caca.
Sur ce, je file aux toilettes :-)

dimanche 26 novembre 2006

Je veux un Mec



25 novembre

"Non je veux pas oublier, travailler, je veux un mec.
Ouais je me plains, ouais c'est bête, ouais ça craint, je veux un mec, viens le mec
Je veux un mec, pas des hommes qui m'assaillent, je veux Le Mec
".
etc etc, chante Adrienne.

Et Mélanie, elle chante quoi aujourd'hui?
Emilie Jolie peut-être?... Puis non, pas elle, pas cette petite conne d'Emilie qui lui aura coûté une aventure entre le P et le R.
Bon, elle chante rien Mélanie ce soir, mais elle change de pronom personnel au moins...

J'étais au concert de Vincent Delerm mercredi soir, j'ai fait ma midinette, fière de me coller à la scène en me faisant filmer (dans ma tête) pour voler quelques photos de lui, qui m'a reconnue après le coup du square Montholon que j'avais osé critiqué (cf billet sur les piqûres de moustique).
Une reconnaissance non assumée, donc. Une affection par trop réfléchie et retenue, une petite flexion suivie d'une loooongue extension (tiens, ça me rend presque impatiente de retourner à la gym, aie aie aie).

Les garçons avec moi, c'est tout ça à la fois. Ceux que je pourrais embrasser surtout.
Mais malheureusement, la ou Adrienne chanterait "Embrasse-moi ou je meurs", c'est toujours "Ne m'embrasse pas ou je pleure" qu'ils m'entendent leur chanter.

Il paraît que je leur fais peur, c'est celui qui voulait m' embrasser aujourd'hui qui m'a affirmé ça mais de rajouter connement, qu'à lui je ne faisais pas peur, que contrairement aux autres, il aimait ne pas toujours avoir le contrôle nananinanana nananinananana nananinanana, que sa "femme" était comme moi, c'est pour cela qu'il l'aimait nananinananana, et bien, ça m'a donné envie de me joindre
à Adrienne dans cet élan lyrique :

" Ton avis, j'en ai rien à foutre
Je veux un mec, pas des fleurs
Non, je vais pas me reprendre en main,
me calmer, prendre un petit bain, je veux un mec
Ah, si tu pouvais me faire changer d'air
Ah, si tu pouvais me faire taire...!
"

Journal intime


13 novembre


Dans une quelconque chanson écoutée aujourd'hui, une quelconque chanteuse présentait ses excuses auprès de son aimé, blessé de ne pas figurer dans ses mots (son journal intime sans doute) et elle de le convaincre qu'elle n'écrivait pas sur ce qu'elle aimait,sur ce qui allait bien, sur ce qui la rendait heureuse. Non, elle écrivait sur ce/ceux qui la faisait souffrir, ce qu'elle voudrait changer, ce/ceux qui l'aidait à continuer à se plaindre.
Et moi, je crois que me plaindre, critiquer, c'est exister...

Hier, j'aurais pu être cette chanteuse et le lecteur déçu se reconnaîtra sûrement et je le salue. Je voudrais qu'il sache qu'à bien y réfléchir, je crois que la chanteuse quelconque a raison. C'est vrai ça, je ne parle pas de Prune dans mon journal intime, je ne parle pas de moi, j'en parle au travers des êtres transparents, je ne parle pas de toi, lecteur d'hier sauf comme faire-valoir, je ne parle pas de ce qui va, je ne parle pas des enfants, je ne parle pas des films qui m'ont rendu heureuse, des folles soirées passées avec mon groin, du baume au coeur que j'offre à tous les gens qui me côtoient, de ma joie de vivre, de ma créativité, de mes "richardises", des canulars, de mon humour, de mon succès, de mon bonheur finalement.

Non, dans mon journal, je parle principalement d'êtres et de choses m'ayant fait du mal : A, M, I, W, C, des êtres que je n'ai pas aimé d'amour, des êtres que j'ai fantasmés parce qu'ils m'ont fantasmée, des êtres qui ne savent pas que je suis capable d'arracher les pages de mon journal pour les déchirer, les mettre dans la bouche puis les recracher. Des êtres qui, s'ils savaient ça, m'aimeraient encore moins et se diraient "ziva, c'est quoi c'te meuf?!!!"

C'est peut-être pour ça que je ne parle pas de toi, ou peut-être pas...

Mes piqûres de moustique


26 septembre

Hier, sortait le 3ème album de Delerm : "les piqures d'araignée" et ce matin, je m'éveillai sans pouvoir ouvrir mon oeil droit (ouf, je reste crédible politiquement vaille que vaille) : ma paupière était enflée car ravagée par 3 piqûres de moustiques. Je ne suis pas allée travailler. A ma place, vous y seriez allés, je m'en doute mais l'image, toujours l'image....
Je découvrai ensuite l'ampleur des dégâts de ces batards d'insectes : un visage post-ado et un corps papier de verre.
Je fonce chez le pharmacien en pyjama-lunettes de soleil, j'ôte mes lunettes devant lui, il me lance un "olaa" qui en dit long. Je me dis alors que j'ai eu raison d'écouter ma superficialité ce matin en n'allant pas travailler. Il me vend une crème pour ma paupière. J'apprends ensuite que Vincent Delerm fait un show- case à la fnac. Prune m'invite à y aller et je me dis qu'il est temps d'assumer pleinement mon côté starlette d'un seul été avec mes Rayban et mes cheveux dans le vent. Et hop, une jupe, des bottes, pour attirer les yeux la ou c'est joli, et hop un trench pour faire riche aussi pas boutonneuse crasseuse, boutonneuse malchanceuse plutôt.
Je rejoins Prune, dépense en 5 minutes chrono 72 euros chez Gap pour 3 hauts dont un est déjà un peu décousu.
Puis il est temps de faire la queue pour mon pote Vincent. Beaucoup de filles dans cette file d'attente, quelques mecs habillés dernière tendance dont un mérite d'être décrit : jeune blondinet à chapeau beige, pull rayé tons fushia, noir, vert;, jeans retroussé et espadrilles noires. Bravo pour les espadrilles. Je parle à une fille dans la queue, lui demande des conseils pour W. : " Crois-tu qu'il faut que je m'accroche à un mec maqué depuis v'la le temps?-Oui! Drague-le! Mais n'attends pas trop longtemps!"
Je réfléchis, sais que je ne m'abaisserai pas à ça et sais aussi peut-être qu'il représente aussi un défi pour moi, pas seulement mais un peu, donc mieux vaut attendre. Attendre de savoir s'il me plairait autant, libre.
Le show -case bat son plein, l'heure des questions du public. Biensûr, je pose ma question : "Vous parlez du square Montholon dans une de vos chansons, quelle drôle d'idée, je connais bien ce square, j'habite dans les alentours, et vraiment il n'est pas terrible".
Et lui de me répondre qu'il aime bien parler des endroits pas terribles.
Il finit l'interview, je viens le voir pour le prendre en photo avec mon portable. Je lui lance : "c''est pour envoyer un MMS à mon copain" et lui : "c'est quoi un mms?" C'est bien, le square Montholon". Il m'aime bien Vicent, je le fais rire, il sait à qui il a à faire. Je l'aime encore plus depuis, ce' qui je le confesse, n'étais pas bien difficile.
Il chante la fameuse chanson sur Montholon ensuite et en citant ce square, rit, les gens du public rient et me regardent.
Conclusion : Même môche, je m'aime car même moche on me voit toujours de la même manière : autrement.
Je vous précise que je ne me suis pas faite piquer les chevilles.

Pourvu qu'elles soient douces

16 septembre

Triste aujourd'hui. Mode boule dans le ventre.
Cet été, je gobais juste des boulettes et ma seule angoisse était de savoir si j'avais fait le bon choix vestimentaire, si je n'aurais pas trop chaud en noir, si les tops moulants, ça devenait pas ringard finalement, si mon look étudié faisait tout-de-même fille "so natural" (roots bobo comme "il" disait), si mon bronzage durerait, si sans mon bronzage, je plairais autant...
Cet été, j'étais bien; je n'avais même pas peur qu'"il" me trompe, je savais qu'"il" m'avait dans la peau.
Quand je suis avec quelqu'un, je sais qu'il ne me trompera pas.
Pourtant, quand je suis seule, alors la je crois que tout le monde me trompe.
Mais en fait, ils ne me trompent pas, ils se trompent : Ils sont avec elles, pas avec moi.
Comme W. ; ce garçon qui vraiment pourrait flancher, si elle, la fille douce et gentille que je ne suis pas (enfin, si mais il n'est pas évident de le voir!), ne partageait pas sa maison, ses nuits blanches et sa pelouse.
Elles, ce sont les filles "douces et gentilles". Il paraît que ces 2 traits de caractère remplacent aisément un physique avantageux, un sens de l'auto-dérision sans faille, la formule qui fait mouche et un vrai sens comique du public.
Pourvu qu'elles soient douces, leur chantait Mylène Farmer...
Elles ont écouté Mylène ces filles douces, moi j'ai écouté Delerm, est-ce la mon erreur?

Eux

14 septembre
Une personne bien intentionée m'a demandé mardi dernier de lui définir mon idée du "couple".
Je me suis alors réfugiée dans un élégant mutisme doublé de simagrées lui mimant "mais enfin, ai-je une tête à poser des mots sur un mot si banal?". Je vais m'y essayer ici donc car auprès d'elle, j'ai fait l'anguille.
Un couple, voila, je le précisais plus haut, c'est une notion banale et la banalité me dégoûte. Et la, le regard extérieur s'appose à moi, rentre par ma fenêtre et me dit : "la banalité, c'est ce que tu poses comme tel, en soit, elle n'existe pas."
Le couple, lui existe, et moi, je ne fais que flotter.
Alors, admettons que le couple, c'est l'autre, et comme dirait l'autre, l'autre c'est moi. Le couple, c'est moi donc? Aie, c'est la que ça coince...
Mais non, le couple c'est nous, enfin, c'est eux. La, ça recoince. Pire, ça m'attriste.
Car les couples, ce sont les autres.

Mort d'une belle plante


3 septembre

Je me souviens vous avoir promis de vous réécrire vraiment en cas de baisse de régime.
Pas de moment plus propice que celui-ci.
Asseyez-vous bien dans votre fauteuil et laissez vous arroser par ma pitoyable semence littéraire...
Je vous avais parlé de "lui"; il était mon bonheur et ma tong taille 42.
Je me demandais alors si une tong taille 42 pourrait un jour enculer une paire de Nike 45.
Je me l'étais demandé surement parce je craignais que ce fût un jour possible.
Mais je n'avais pas envie que ce le fût un jour. C''est ce que je craignais par dessus tout.
Pas envie de tout donner, mon être et mon âme, mon amour.
Pour qu'il ne me reste plus rien à grailler? Non merci!
Ce n'est pas pour rien que ce "bonheur taille 42" a eu l'honneur d'être comparé à Michou, pas pour rien que ce fut lui LE tremplin.
Un jour, je lui avais dit : "Tu es mon tremplin vers le bas".
Pourquoi? Pour lui faire comprendre (maladroitement, je le confesse) qu'avant lui, les garçons me renvoyaient un miroir déformant car juste glorifiant, dans le simple but de me faire plaisir, euh non, quelle naïve, de me pécho, tiens!
J'aurais du alors mieux m'exprimer en le remerciant tout simplement d'être mon VRAI MIROIR, celui qui pourrait remplacer les 2 que je balade sans cesse dans mes sacs à main pour ne citer ici que des objets...
Ce "bonheur, taille 42" a tenté de me faire redescendre sur Terre.
Encore aujourd'hui, je lui ai dit : "B. trouve que je suis une magnifique plante".
Et lui de me répondre :
"Il ne t'a pas vu négligée comme tu as pu l'être avec moi...etc!
Moi, je te connais vraiment, je te kiffe vraiment".
Mi me trouvait belle et sexy en jogging, Giovanni m'aimait en lunettes.
Et le "bonheur taille 42" me disait hier encore qu'il se sentait plus proche de moi quand j'étais malade, en peignoir-lunettes de soleil. Qu'aprêtée, je n'étais pas la vraie -M-.
Il avait raison, j'ai horreur d'agir pour séduire, il l'a vu, c'est beau.
Ce "bonheur taille 42" la valait au moins un Gio et un Mi.
Je le savais, ça m'a fait peur.
Et aussi, ça m'a égratignée narcissiquement de ne pas représenter qu'un bel objet pour lui, et pire, de craindre ne pas être belle à ses yeux...
Alors, je suis allée chercher cette "reconnaissance", ce miroir poli, sans tain même, dans les bras d'un être qui fondamentalement n'a que foutre de moi et dont je ne cherche à voir que l'image qu'il me renvoie. Quelqu'un qui me rassure dans ma vacuité, quelqu'un qui pourrait me dire sérieusement que je suis une "femme fatale" alors qu'avec mon "bonheur taille 42" ce terme aurait provoqué des barres de rire.
La dernière fois que j'ai vu cette personne d'ailleurs (le miroir deformant), je pensais à mon "bonheur taille 42"(alors perdu car agression narcissique de sa part, puis mutuelle).
Il était intelligent mon bonheur. C'était un bonhomme, un vrai.
Je me répète mais Mi l'aurait adopté, aimé même.
Mais ce qu'il cherchait en moi, à savoir vérité et simplicité, suis-je seulement prête à le donner à quelqu'un, si avec lui, j'ai échoué?
Peut-être s'est-il emballé trop vite ou plutôt peut-être a t-il trop vite ôté le paquet-cadeau.
Peut-être, je ne désire qu'être ce paquet cadeau.
Peut-être qu'il faut que je me débarasse de ce paquet-cadeau, tout simplement.
Il y a deux jours, je m'attachais "dangereusement" à "un bonheur taille 42" j'aurais sans doute pu l'aimer un jour.
J'aurais alors aimé LE bonheur qui aurait remplacé ce paquet-cadeau qui pue le parfum, qui sent la cocotte, sur lequel je chie, que je vous donne, tenez, prenez!
Je redeviens Mano Solo : "Les gens m'aiment parce que je suis triste, alors pourquoi ils voudraient que je change...?"
Mais non, vous enflammez pas, je ne suis pas triste, que diable!
Au contraire, me voici soulagée de cette rupture.
Pour lui.
C'est la première fois que je plains quelqu'un de m'avoir "kiffé de trop".
Notre fin est précieuse, belle, toute à l' honneur de mon "bonheur taille 42" qui aura frappé à ma porte un mois durant : il a balancé une plante mise en terre, la dépotant totalement puis a versé de l'eau dessus à défaut de pisser comme il a dit l'avoir fait sur mon être, toute notre relation, la Croatie, en se croyant trahi, moi qui n'ai voulu que le sauver, nous sauver...
Il sait que je n'aime gaspiller ma Contrex.
Il sait aussi surement qu'il a tué une belle plante.

Qu'il sache seulement qu'il va me manquer.

La tong


J'avais trouvé une tong à mon pied, du moins c'est ce dont "les autres" me persuadaient.
Elle brillait, faisait ressortir le bronzage et la beauté de mes sabots. J'étais à l'aise dedans, fraîche à l'intérieur.
Mais cette tong a cessé d'exister dimanche dernier.

Mort de la tong:
A Carnac avec celui qui me "kiffe de trop", je faisais du vélo, nous faisions du vélo.
C'était bien, drôle, rajeunissant, régénérant, épanouissant même.
On était bien, peut-être trop.
Trop pour elle car ma tong dorée est décédée, tac elle a claqué dans mes pieds. Aussitôt, "celui qui me kiffe de trop" m'a prété sa tong à lui et a chaussé son vélo mi-pieds nus, avec sa tong restante à lui et son pied tout de nu vêtu. Il connaissait l'histoire de la Nike de Michou. Je lui ai donc promis de relater cette anecdote. C'est chose faite. POurtant les éléments sont différents, trop différents : comment peut-on faire s'affronter une PAIRE de Nike taille 45 avec UNE tong taille 42?
A moins que le vieil adage "Qui perd gagne" soit ici de rigueur....

Heureuse d'être contente


Avant la Croatie, je me plaignais :" déçue d'être triste", tel était mon blaze.
Aujourd'hui, je change de registre : le "tout pour plaire" sera mon credo.
Ne me volez pas ma prétention, prenez-en une part, je vous en offre, tant il est rare que j'en regorge!

Tout me plaît autour de moi, mon bonheur à moi me fait rire, il m'empêche de dormir. Mon bonheur à moi parle d'avenir. Je ne vous en dévoilerai pas plus sur mon bonheur à moi, vous allez me porter le mauvais oeil bande de jaloux, ou pire ne plus m'aimer parce que je ne suis pas triste!

Je ne suis plus Mano Solo et sa sempiternelle lamentation : "Les gens m'aiment parce que je suis triste, alors pourquoi ils voudraient que je change?"
Je vous dirai juste que mon bonheur n'est pas une, ni même un , il est tout, il est plus. Mon bonheur, c'est aussi et surtout moi. Ce que j'aime aussi dans mon bonheur à moi, c'est que Mi en serait fier.

C'est promis, je vous écrirai quand je rechuterai, vous aimez ça mes complaintes, allez, avouez... Et A., tu aimes me voir disserter sur ma grande personne, merci d'ailleurs de cet intérêt!
Quand je serai triste, alors je vous raconterai pourquoi j'ai caréssé le bonheur aux alentours de ce vendredi 28 juillet 2006. Inch' Halla, comme diraient mes petits nanterrois.
Je me M tant, si vous saviez...
Bonnes vacances!

Ne pas remplacer Mi, le prolonger...

Je ne comprends plus grand chose...
Comment se fait-ce que les garçons aient aussi peur de moi? Comment se fait-ce que seuls les meilleurs d'entre eux, les plus forts, les plus fous aient les c... de m'aimer? Pourquoi les autres ne me font-ils pas confiance?
Pourquoi un soir, j'ai été aimantée, manipulée, tétanisée par le regard de Mi? Pourquoi lui?

J'aurais pu croiser la route d'un mec lambda : un queutard, un ringard, un queutard- ringard tiens, un connard même. Je ne l'aurais pas aimé.
J'aurais alors laissé leur chance à ces garçons qui me font signe maintenant, ils m'auraient bluffée si ça se trouve.

Je ne laisse pas de chance à l'amour. Je me plains du détachement actuel de la gent masculine pour les filles franches comme moi, celles qui n'hésitent pas à dire "Tu me plais" ou même "je veux te revoir" alors que tout être qui s'est conduit ainsi avec moi a provoqué en moi le dégoût, et oui rien que ça, le dégoût!
Je ne supporte pas les compliments tant je crains qu'ils n'aspirent qu'à me fourvoyer, me séduire. Pourtant au fond de mon coeur de petite fille, je ne rêve que d'un être que j'aimerai et qui me fera des compliments parce qu'il sait à quel point je suis formidable ('effet kiss cool des shampoings Loréal, je sais). Quand un être se montre abject, je me dis que c'est lui qui est dans le vrai, qu'il ne se travestit pas pour me plaire mais je me trompe, il est encore plus faux qu'un autre plus sympa, il se cache parce qu'il a peur. Et j'accepte de la part d'un être abject le compliment. Je me trompe.

Il faut que je m'aime. Il faut que j'ouvre les yeux : beaucoup de mecs bien me veulent du bien. Les mecs bien ne sont pas repoussants, il faut que je m'enfonce ça dans mon petit crane de fille qui ne s'aime pas assez, et qui, en vacances, a tout loisir de s'emmerder pour en être arrivée à écrire de telles choses.

Pardon Mi de me tromper depuis toi. Pardon de me refuser au bonheur. Je vais m'y atteler maintenant, pas pour toi, pour moi. Je n'ai pas fait assez de choses pour moi, pas assez égoiste, malgré ce que beaucoup d'entre vous pensent. Je suis une reine, tu me l'avais dit Mi, mais je ne veux pas de valet. Je veux un roi, et j'en aurai.
Heureusement que je pars en vacances dans 2 jours, ça va mal la.
Bonnes vacances à vous

PS : Hier, un jeune-homme m'a dit que j'avais une tête de petite fille, s'il me lit, je l'en remercie.

Je ne peux pas les yeux dans les yeux

Il me faut écrire un sujet intéressant la masse (mais non, Prune, tu n'es pas si grosse!) ; il paraît que de plus en plus de lecteurs se perdent sur mon blog , frustrés de ne pas me voir développer mon talent littéraire ô combien mésestimé (par moi même j'entends)
Alors, un sujet racoleur, je cherche.... ça vient...

Comment (et pourquoi) draguer une femme? (et pourquoi pas une -M-):

1)Se trouver soit beau, soit drôle, soit intelligent,

et le montrer sans l'exprimer, au moins le temps de l'instant-drague.
L'exprimer oralement n'est autre que le montre d'un manque de confiance cuisant et n'aura d'autre répercussion que de dégoûter votre charmante interlocutrice, au mieux de l'apitoyer. Même un garçon très beau, très intelligent et très drôle n'a le droit de faire sa pub sauf si vraiment il est très très drôle, tant et tellement que ses vantardises passent pour ironie. (Comme moi : les gens ne savent jamais sur quel pied danser pour me comprendre, j'adore, continuez!!)


2) Oser draguer!

Au diable Internet, les sms, Msn et ces coupe- communication.
Draguez-nous (moi) dans la rue, dans le métro-la ligne 2 étant la plus propice à la promiscuité-, dans le RER A tôt le matin, dans le RER A en fin d'après-midi . Soutenez notre (mon) regard, souriez et préparez votre numéro de téléphone grifonné sur un papier pour ne pas" la" (me) laisser s'envoler à Villiers, Ternes ou pire dans la jungle de Barbès!
OUbliez que vous n'avez aucune chance, et donnez votre numéro de téléphone ce qui vous permettra de ne pas vous essayer au pitoyable "on ne s'est pas déjà vus quelque part?" ou "quelle foule!". Le mieux est de ne pas parler, de conserver ainsi le mystère sur votre voix, votre timidité ou non, votre intérêt pour la fille...


3) Offrir à l'autre l'image dont il rêve.

Et oui, savoir draguer, c'est essentiellement être à l'écoute de l'autre ; lui montrer qu'on la cerné jusqu"à être capable qu'en vous, il ne voit que ce qui luit. Ce n'est que lorsque la drague se mue en solide relation que vous pourrez entrer dans une certaine réalité. En attendant, poncez, Messieurs, poncez!


4) Ne pas courir plusieurs poules à la fois

car aussi poule que nous sommes, nous le sentons ça. Votre investissemnt sera d'autant plus payant qu'il émanera de l'inpiration crée par Elle, LA fille. Il faut trouver LA fille, que ce soit pendant une heure ou 2 jours et la travailler (expression racailleuse mais qui me plait bien). Une fille flattée est une fille heureuse. Une fille heureuse n'est pas une râleuse. C'est tout bénèf....


5) Faites preuve de ringardise,

Notre bon vieux Francis nous a longuement bassiné avec sa sempiternelle phrase : "c'était mieux avant!". N'empêche qu'il avait raison. Ecrivez des lettres, c'est le top pour draguer,ça.
Si vous avez un style plus patrick que Francis, et bien, faites-nous (moi) livrer des fleurs, animez des jeux de piste. Revoyez Amélie Poulain et réveillez celle qui sommeille en vous!
Je vous déconseille la drague sur msn qui fourvoie les sentiments et se termine souvent en litige à cause de l'impossibilité de donner le ton autrement que par ces stupides émotiCONS. Je vous déconseille aussi de tout calculer, genre "je laisse passer 2 jours avant de lui téléphoner sinon elle va se dire que c'est open". Nous ressentons tout calcul même si vous vous croyez plus matheux que nous, vous nous dénigrez en matière de savoir-faire et surtout de savoir-aimer. Vous avez envie de nous voir? Appellez-nous! Cela me parâit fou de devoir rappeler cette base mais la spontanéité se perd autant que l'orgueil gonfle chez nous frères humains. N'envoyez pas de SMS flous. Si SMS il il ya, qu'il serve à donner un rendez-vous, limite souhaiter une bonne nuit, mais ne philosophez pas et ne vous posez pas de questions sur sms. Pour être fixé, téléphonez.
J'insiste la dessus car je suis souvent incapable de téléphoner à la personne qui me plaît, pourtant, à chaque fois que j'ai exprimé simplement ce que je ressentais, ça a payé, croyez-moi!

Donc, en conclusion :


6) Foncez

Et dites-vous bien que chacun de vous est capable d'avoir celle qu'il désire s'il se sent à la hauteur. Tout est question de confiance en soi.
Beaucoup pense de moi que ma confiance n'a de limite que ma taille et bien ils se trompent, je suis passée à côté de pas mal de choses et d'êtres car cette confiance me fait justement souvent défaut. Je pourrais à l'heure qu''il est bruncher avec Jude Law si cette confiance je l'avais mais biensûr....

Tenez-moi au courant de vos exploits surtout!

Mal-armée


Samuel Benchetrit a dit :
Un jour, j'ai dit à une femme qui d'ailleurs était ma femme:
"-Si tu savais comme je t'aime, t'aurais peur...
Et elle m'a répondu :
-Si tu savais comme je t'aime, t'aurais peur de rien."

Les pompiers ont bon dos

C'était le 14 juillet 2002 je crois bien, j'allais à mon premier bal des pompiers avec mes amis et celui qui partageait alors mes week-ends et mes 2/3 soirs hebdomadaires ou j'avais besoin de tendresse.

J'avais dansé devant lui vraiment, sérieusement pour la première fois il me semble, ça l'a emballé, presque fasciné puisqu'il a trouvé que je dansais admirablement bien et de manière ô combien sensuelle (ceux qui me connaîssent comprendront alors ou le bas blesse!).

Après qulelques farandoles endiablées, quelques salsa langoureuses sur du Patrick Bruel, nous avons décidé de rentrer.
Il était 02 heures environ, nous devions alors affronter quelques kilomètres à pieds et tout le monde sait à quel point cela use les souliers. Et j'avais très mal aux pieds avec mes belles sandalettes cloutées à talons, très très mal aux petons. Il l'a su. Il a alors enlevé ses Nike Air taille 45 pour que je les mette le temps du chemin retour et lui est rentré à pieds malgré les seringues pigaliennes, les pétards montmartriens, et les morceaux de vers anversiens!

Alors à tous, je vous le demande, si c'était pas de l'amour ça, qu'était-ce donc alors?
Quoiqu'il en soit et peu importe ce que c'était, aujourd'hui, la tout-de suite, c'est ça dont j'ai besoin.