jeudi 25 janvier 2007

Qu'est-ce que t'as à rigoler?

En vue de ma très prochaine inspection en CM1, je cravache de folie en ce moment et c'est fou comme je me découvre consciencieuse et pointilleuse à la tâche.
Faite pour le métier, ça doit être ça.

Juste une petit pause bloguienne pour vous avertir que je ne vais pas mettre les yeux et encore moins les doigts sur cet espace avant un temps : long, si je n'arrive pas à me détendre, très long si jai qué-cra mon string à la tâche, mi-long si je fais, pour une fois, la part des choses.

Anais m'a donné son avis sur l'évolution de mon blog ; elle estime qu'il se transforme hélas en tassepé-blog, celui sur lequel je crachais lorsque que j'en découvrais la superficialité.

C'est vrai que le coup des bottes et des chaussures, c'est pas Nietzchéen pour un sou (mais allons donc, c'est freudien voyons!) mais ce n'est pas pétasseux pour autant, j'aime bien que l'on voit les outils qui me servent à écraser l'amas de merde quotidien.
Et comme j'écrase cette merde, devant moi, ne se profile que le rose.
C'est donc en un sens grâce à mes bottes que je suis heureuse, merde!!

Mais bon, je réfléchirai à deux fois avant de publier ma prochaine photo, sûre néanmoins qu'elle ne vous laissera pas entrevoir la couleur de mes shorty-string ni mes erraflures à fleur de capot, pourquoi pas une montre tiens, ou un mec de dos, c'est beau un mec de dos, non...?


Je l'aime bien Michaël : j'ai failli le quitter mardi dernier, juste pour tester son attachement : comme j'ai constaté que ma perte allait lui causer bien du souci, je lui ai laissé un sursis, qui j'espère sera aussi long que tous ceux cumulés par Joey Starr. Bizarre comme comparaison, mais pas pour moi, j'aime le pe-ra. "Fous ta cagoule" me donne la che-pê ;-) et un conseil, écoutez cette chanson de Faf Larage intitulée : "ta meuf "et revenez me voir..

Ce connard se casse au ski ce week-end, il va me permettre de réunir tous les ingrédients pour que mon inspection de mardi soit aux petit oignons mais m'empêcher de rigoler, pas de rire, de rigoler.

Parce qu'avec lui, je rigole.

Et rigoler, cela me procure plus de chatouilles que de rire.
Lorsque je le reverrai, dans 4 (trop longs) jours, Rocky Balboa nous tiendra compagnie, vous ça vous fait rire de m'imaginer dans cette situation hautement cul-turelle et moi je suis heureuse d'être contente à l'idée de rigoler.
Sa façon de parler est rigolote, pas drôle.
Son égocentrisme est rigolo, pas drôle.

Rigoler, c'est rire sans se prendre au sérieux.
Rien que pour ça, je le remercie mon petit.
Un jour, il me remerciera d'avoir été si bon(nne) public.

mardi 23 janvier 2007

Depuis que Karine Arabian a sorti des bottes pour tout petits pieds, les filles de soirée veulent de tout petits bébés...





A part ça, tout va bien : quand je vais bien (décodage : quand j'ai un mec), j'achète des bottes, commencez vous à constater et quand ça va mal, bizarrement, (décodage : quand je veux un mec),je flambe l'équivalent du PIB brut de Yamoussoucro en lingerie.
Va comprendre, Charles...

PS :Ceci était un billet de prime importance.

samedi 20 janvier 2007

Jack Pot


Cette nuit à 2h57, ce SMS de Michaël :
"Tu me fais penser à Ginger (Sharon Stone) dans Casino : belle, brillante et insaisissable. Bonne nuit -M-."

Ma prédiction de mercredi dernier prend donc forme peu à peu.

mercredi 17 janvier 2007

Ma vie en Moet & Chandon Brut Impérial rosé



Le blog est l'exutoire du riche comme l'absence de mots le début de la misère du pauvre, il faut croire.

Exutoire, cela est certain car n'ayant aucune tristesse à vous cracher, je ne ressens pas le besoin d'écrire. Mais je viens pourtant ici pour vous en avertir, aussi paradoxal que cela puisse paraître!

J'ai troqué Gennevilliers contre Suresnes et mon amitié ouverte pour Michaël contre un embryon d'attachement à son égard.
Tout va pour le mieux donc, et rien que de l'écrire, je crains que ça ne me porte malheur!
Moi, Ariane, je deviens Candide en caressant l'espoir de vivre comme le Grand Meaulnes.

Avec David, je deviens la fausse confidente et la précieuse ridicule disparaît nonchalamment.
Quant à ce cher être, il balaie son image de Romain Duris dans "chacun cherche son chat" au profit de celle de lui-même, ce qui, l'air de rien, me plaît.

Hier soir, Michaël m'a dit que pour une fille, je dansais hyper mal, que ce qu'il préférait chez moi c'étaient mes yeux et ma lèvre inférieure, que parfois il pensait à moi mais qu'ouf, ça partait vite, que j'allais lui manquer pour de vrai cette fois, que pour une fois avec une fille, il n'avait pas des masses envie de voir ailleurs.

Et moi, en le quittant, simplement cette phrase :"Tu me kiffes, toi"
Je sais dés lors qu'il tombera amoureux...

dimanche 14 janvier 2007

Des Marc Jacobs et on se connaît plus



J'ai acheté ma 2ème paire de Marc Jacobs vendredi dernier pour faire passer la pillule de mon imminnente mutation à Gennevilliers, en CM1.
Les chaussures me plaisent autant que moi-même depuis quelque, le prix s'avère également mignonnet : 150 euros en soldes.


Ma présence ici se raréfie pour plusieurs raisons dont voici les principales :
-Reprise du boulot
-"Amourachage" avec Michaël
-Bonheur, plutôt...

Je m'étonne moi-même de mes déjà 3 semaines avec Michaël : En effet, ce petit garçon est des plus terre à terre, au moins ausssi romantique que moi, il vit à l'étranger (dans le 78), ne veut ni mariage ni enfants, adore plus que tout les chansons de dessins-animés, joue à chat-bite/chat-cul avec ses poteaux, met une charlotte sur la tête quand il se douche, adore Scarlett Johannson, arbore des tics languagiers tels "Ok, putain, c'est vrai?...". De plus, il est blond, résume sa vie à la fête et l'amitié. Beaucoup beaucoup de contraintes que je trouve pourtant vivifiantes presque.

Michaël, c'est ma récré A2 à moi aussi et surtout :

Parce qu'il me fait rire et ne se braque pas lorsque je prends ses copains à témoin pour leur dire : "Avec Michaël, c'est le dîner de cons tous les jours" et que cette phrase et tout l'humour qui va avec lui plaît beaucoup.
Parce que quand j'imite son rire et que je me fous de lui, il rit de plus belle.
Parce qu'il me trouve barge et que je lui plais justement pour cela.
Parce que quand je lui ai dit que je n'étais pas du tout Diane la chasseresse avec les garçons, qu'il me fallait attendre avec lui et autres monologues du vagin, il a voulu plus que tout rester avec moi.
Parce que je sais que l'air de rien, il s'attache le petit.
Parce que sa banlieue lointaine, en plus d'être super chicos et très jolie, prolonge mes vacances.
Parce que sa peau est douce comme la mienne.
Parce qu'il n'a pas d'ordinateur chez lui.
Parce qu'il est maniaque.
Parce qu'il m'a dit hier que j'étais "belle" et qu'il fallait prendre ce terme dans son origine, pas dans son sens galvaudé; j'ai pas tellement pigé mais ça m'a plu.
Parce qu'il dit que les instits, à part moi, sont toutes des connasses.
Parce qu'il me trouve drôle et que c'est ce qu'il préfère chez moi.
Parce qu'il m'a permis de réécrire ici.

Parce que.

samedi 6 janvier 2007

Le bien est l'ennemi du mieux, comme dirait l'autre

Je ne suis pas lacanienne : pour moi les mots sont des mots, et non nécessairement des maux.
De plus on peut être manipulatrice tout en étant malhabile de ses mains, à mon humble avis.

En revanche, la ou j'ai envie de m'attacher aux mots-maux, la ou je pense qu'on ne peut même faire autrement, c'est au sujet de l'expression : "tomber amoureux".

Ainsi, Bénabar (on est loin de Lacan, vous m'excuserez du peu) affirmait dans une de ses très jolies chansonnettes : "Je suis de celles", qu'il existait 2 genres de filles : celles qui, lorsqu'elles tombaient amoureuses se sentaient alors pures, élevées et les autres, qui tombaient amoureuses comme on tombe d'une chaise.
Oyez, oyez braves gens, Bénabar est lacanien!

Je ne crois pas que l'on puisse ainsi catégoriser cette vue de l'esprit-tomber en amour, j'entends car je ne suis pas dupe, je sais que cette notion ne vaut que par sa forme, allons donc!-, c'est une question d'âge ou plutôt de maturité : il faut accepter de tomber d'une chaise et de s'élever autrement qu'au travers de l'amour de l'autre.

Tomber à 2 et s'élever seule.

Nicolas, lorsqu'il me draguait insistait sur cette citation :
"On gagne seul, mais c'est dans l'autre qu'on se perd." C'était son premier SMS auquel il avait simplement ajouté cette injonction : "Viens".
Cela m'avait ni plus ni moins, donné envie de tomber.

Et oui, j'ai toujours adoré tomber, me perdre... certainement pour m'élever et à fortiori me relever après.

Prêcher le mal pour obtenir le bien, n'y croyant fondamentalement pas...au bien...

Michaël, lui, n'est jamais tombé amoureux.
Après une journée passée avec moi, alors qu'il me sentait distante, vraiment distante et qu'il craignait par dessus-tout que je ne fusse en froid avec lui, me lança ces quelques mots :
"Je ne suis pas quelqu'un qui tombe amoureux mais certaines filles me plaisent et d'autres pas, et toi, tu me plais vraiment".

Quand d'autres auraient été ravies de ces miettes de caviar, le Narcisse en moi frémît.

A la fin de la journée passée avec lui, cela me brûlait de lui faire part de cette fêlure narcissique, de relever dans ce qui pour lui émanait d'un effort surhumain car un compliment oui, c'en était- ce qui m'avait fait du mal, de lui demander pourquoi il ne tombait pas amoureux et surtout comment c'était possible d'envisager de ne pas tomber amoureux de moi, et enfin si cela était seulement humain de vivre sans aimer l'autre.

J'ai bien fait de ne lui faire part de ces tourmentes adulescentes car c'est lui qui a raison dans tous les cas, aussi adulescent soit-il.

C'est vrai ça, même s'il tombe amoureux de moi (ce qui me paraît envisageable ), dés qu'il me le dira, il tombera vraiment cette fois la (merci Lacan)car je me sentirai envahie, ainsi il s'abimera et devra se reconstruire et le mot construire reste le mot que ce petit garçon execre le plus au monde, il a pas tort y a quand-même con dans ce mot...

Dans l'autre cas de figure, celui également fortement envisageable, ou ce garçonnet est un homo refoulé et qu'il ne tombe pas amoureux de moi; du moment qu'il est bien avec moi (je lui plais déjà beaucoup dans tout mon Moi, c'est beau déjà), que je suis bien avec lui, quoi de plus important?

Mais l'égo, toujours l'égo.. (Lacan m'aurait dit : " tu sais, Mel, y a go dans égo, alors fonce ma vieille!. Je lui aurais répondu : "Gloire à Freud!")

En effet, si je dois être La fille, je ne peux me contenter qu'"on" soit juste bien avec moi, égoistement, je préfère presque qu'on soit mal mais amoureux- puisque de toutes façons, aimer=tomber=blessure possible.
En outre, ce n'est pas anodin qu'une de mes craintes les plus empruntes soit d'être "juste quelqu'un de bien".

Fuire la b-anal-i-thé.
Car oui, je préfère le café.

jeudi 4 janvier 2007

Un jour, j'attraperai la queue de Mickey

"Les mots peuvent décrirent de grands maux...
Un grand penseur (panse heur), décédé depuis, disait que même lorsqu'on ment on dit toujours la vérité...
Ce qui est Vérité n'est donc pas ce qui est dit mais la façon dont c'est dit... Il est donc toujours question d'un journal intime si on va au delà des apparences..."


Grâce cette réflexion laissée récemment par une personne fort influente de mon entourage et fort bien intentionée au demeurant, me voici plus apte à la fiction ici-ou du moins à la légère modification de quelques épisodes de ma vie- puisque de toutes façons, quoique je dise ou que j'écrive ma signature reste prégnante.

Ces vacances ressemblent de bien trop près à une parenthèse enchantée:
J'apprends qu'Isidore me lit car il aime mon style, que Manu dont j'admire la touche depuis quelque, admire la mienne également et Noémie m'affirme hier que je suis une fille superbe et que même si certains pensent que je suis parfois fausse, je reste toujours moi-même. (cf article "en avoir ou pas")

De plus, cette nuit , un rêve mégalo m'accapare : mon blog est publié en grand format rose, à taille humaine presque, du moins à taille infantile et trône dans les bibliothèques pour enfants. Je commence à récolter quelques fans et je me rends compte dans mes statistiques que les gens que j'aime ou que j'admire le plus au monde me lisent quotidiennement.
La consécration quoi. Onirique, certes, mais la consécration quand-même!

Sentimentalement démissionnaire..., allez vous alors certainement penser. Pas exactement, non...

Déjà, j'aurais eu du mal à imaginer il y a quelques mois que David-mon Patriiiick à moi- me présente son meilleur ami un jour et que cela m'excite par dessus tout de sortir avec lui pour être avec mon idole, par procuration.
Mais ce qui est plus fou encore,et que vraiment jamais je n'aurais pu croire en voyant Michaël pour la première fois (le pote de David donc)c'est que j'allais un jour m'intéresser à lui, pour lui.
D'ailleurs, jamais David n'aurait pensé que ça aurait pu coller avec Michaël, pas assez bien pour moi se disait-il sans doute.(avait-il raison?)
Instable aussi, beaucoup. Mais loin d'être lisse, comme moi, exprès David a fait fi de cet aspect la, n'est pas stratège qui veut!

Bêtement, je disais hier à Anais que Michaël représentait un défi pour moi, que je mesurerais ma valeur si je devenais La fille avec qui il voulait construire. Il paraît que penser cela relève d'un orgueil pathologique. Je trouve au contraire cela triste car relévant plutôt d'une mésestime poussée de soi-même.

Bref, je suis La fille et lui est en phase de devenir Michaël et non le pote de David-Patriiiick.

Noémie m'avait toujours affirmé que le jour ou je tomberai amoureuse, ce sera d'un être ne correspondant en rien à tous mes critères (grand, mince, maigre, torturé, looseur, drogué, passionné, fan fan fan, beau à se damner comme une fille ou un Samuel Benchetrit...)

J'aimerais un jour donner raison à Noémie, attraper la queue du Mickey, oui : la est mon rêve, encore plus beau qu'un rêve de gloire bloguesque.

Mais, la partie n'est pas gagnée, je suis très très très maladroite...

lundi 1 janvier 2007

Prenez LA bonne résolution en 2007...




Votez pour ce candidat la!

Bonne année à tous!