dimanche 31 décembre 2006

Bilan sanguin




-Médias :


L'homme politique de l'année : Dominique Strauss-Kahn

La femme politique de l'année : Je cherche, je vous dirai ça en 20O7...

L'acteur de l'année : Gaspard Ulliel

L'acteur anglo-saxon de l'année : Jude Law

L'actrice de l'année : Charlotte Gainsbourg

Le film de l'année : L'enfant des frères Dardenne

La chanson hype de l'année : Je veux un Mec d'Adrienne Pauly

La chanson de l'année : Protège-moi, Placebo

La série de l'année : Nip Tuck (même si déçue par la saison 3)



-Vie sociale :


Ceux qui m'ont fait le plus rire : Matthieu, Prune, Moi, Nima, I., Sapine, François, Cyril A, A.: ce n'est pas assez pour une année!!

Ceux qui m'ont fait pleurer- : Matthieu, A., J., Raph, Prune.

L'amie 2006 : Prune

L'ami 2006 : Matthieu

La découverte amicale 2006 : Lara I.

Le Collègue 2006 : Olivier

L'évaporation amicale 2006 : Adeline

L'histoire d'"amour" 2006 : I.

La personne intelligente 2006 : Prune


*mecs :

Le meilleur queutard 2006 : Ju.

L'enfoiré 2006 : V.

Le beau mec 2006 : A.

L'Amoureux 2006 : I.

L'Homme invisible 2006 : Mi.

L'Homme virtuel 2006 : -M-

Celui qui aura tout essayé 2006 : J-M

L'homme le plus bête 2006 : Ju. (mais bon, c'est aussi le meilleur queutard, ça rattrape!!)



-Souvenirs :

Le meilleur : Lorsque j'ai été appelée à enseigner début mars

Le pire : Y en a tellement, éternelle insatisfaite que je suis..
Je vais donc opter pour le problème d'ordre juridique-fan d'NTM que je suis- lorsque j'ai failli me retrouver au trou, ruinée et sans métier pour une sombre histoire avec l'UCPA

Meilleur concert : Cali au Zénith en avril surtout à la fin lorsque j'ai bravé la fosse pour Le retrouver...

Meilleure (ou pire) engueulade : avec Matthieu, en Croatie, lorsqu'on s'est retrouvés paumés à 100 km de notre hôtel car nous avions loupé notre car, il a perdu son sang-froid :"T'es qu'une bourgeoise!!!etc"

L'engueulade la plus mesquine : avec JM, lorsqu'il a voulu récupérer soudainement les 65 euros des Stan Smith blanches orthopédiques que j'execre.

L'engueulade la plus surréaliste : avec O., au sujet d'une (im)possible réforme de l'IUFM, je n'ai pu m'empêcher de lui balancer un "tu te prends pour qui?" Résultat : 1 mois de "dépassionnement"

L'engueulade la plus passionnelle : Avec I.,lorsqu'il a appris pour A. (cf article "mort d'une belle plante")

Le moment le plus fou : évanouissement en Croatie devant I. et Matthieu,un vrai beau moment qui a abouti sur une histoire d'un mois 1/2 avec I., tombé sous le charme ce soir la!

Le moment le moins fun : tous les trajets en RER B à 7h du mat'pour se retrouver au trou du cul du monde avec des incapables!



-Mon principal Désir pour 2007 :

trouver la personne qui méritera de voir son nom figurer dans toutes les catégories des rubriques "Souvenirs" et mecs

samedi 30 décembre 2006

J'aime ce mot : "délétère"



Pas de violence, c'est les vacances, comme disait l'autre.
Et l'autre, encore une fois, avait bien raison.

Que d'acalmie neuro-psycho-socio-amoureuso-amico-bordelo-cynico-superficielo-jouissivo technique depuis une semaine!

Je revis.
De soirées pyjama en sur-boums improvisées dans mon petit appart' coloré, je laisse aux autres le vert du sapin de Noël, je suis bien.
Presque capable d'oublier un temps ma playlist bobo-hype-Elliot Smith,Charlotte Gainsbourg, Leonard Cohen, Franz Ferdinand,Led Zep', Jimmy Hendrix Adrienne Pauly, Pauline Croze, Vitalic, Jimmy Hendrix...etc- au profit de Britney Spears (!!!), Eminem: Under the influence hmmmmmmmm, Philippe Katerine,Diam's, Daft Punk et le titre le plus orgasmique "Protège-moi" de Placebo.
C'est pas mal comme refrain quand-même : protège-moi de mes désirs..

P. et moi avons renoncé hier soir à l'énième visionnage de "Virgin suicides" pour chanter à 2 sur "Confessions nocturnes", de Diam's, hmmm, c'était presque sexuel :-)...

C'est vrai ça, hier en me voyant, P. m'a trouvé gentille, calme, apaisée, comme si d'ordinaire, c'était exactement l'inverse que je voulais ou ne pouvais montrer aux yeux de mes proches ou comme si elle avait besoin de me voir comme ça pour ne pas m'aimer trop.

Malheureusement, cette sérénité et ce bonheur béats, c'est encore aux autres que je les dois car je me sens incroyablement aimée en ce moment, pire même, reconnue.
Vivre au travers des autres,tel est mon penchant le plus délétère-j'aime bien ce mot- C'est comme écrire un blog ; ceci émane du besoin de se faire ou non valider, du besoin de savoir si la phase de casting passée, on mérite d'être La star des prime-time. On dirait que j'ai besoin à la fois de me faire valider et invalider, qu'on m'affirme et qu'on m'infirme.
Et oui, j'ai travaillé avec les handicapés...!

Ai-je pourtant échoué au grand oral pro, Monsieur...?

mardi 26 décembre 2006

Je suis dans la catégorie de celles qui lisent Bukowski en trouvant super naze de mettre les gens dans des cases




On parle beaucoup de Noël sur la blogosphère, suffisamment pour que je n'ai pas à vous narrer mon réveillon avec en invité d'honneur mon meilleur ami, vu un peu comme le héros de la famille sans en être.

Je ne m'étendrai pas non plus sur le plaisir certain d'avoir désormais pour nouveau compagnon de nuit un Barbapapa rose anti-stress


, bien trop beau pour être présenté à mes élèves minuscules de banlieue Nord à la rentrée ni sur les perspectives socialo-amoureuses que m'offrent la réception nouvelle de moult DVD.

J'ai perdu mon portefeuille aujourd'hui, me suis rendue compte hier que le radiateur de ma chambre était décédé depuis fort longtemps et samedi soir, O. a lu mon blog chez moi, en ma présence.
Normal donc que j'ai perdu ce portefeuille.
Pas normal en revanche que j'ai donné à ce même O. le lien du blog et encore moins que je lui ai adressé un texto en le nommant W. Très gênée qu'il ait lu le dernier article parlant de lui et encore plus qu'il ne l'ait en rien commenté.
Ne plus mentionner ses collègues ici, cela pourrait bien ressembler à une résolution, mais moi les résolutions...

Sinon, quand certains me voient comme une Bridget, d'autres me voient comme une célibattante. Bof, bof, bof. Demain soir je vois un mec qui aime, m'a t-il dit les filles mignonnes et libérées.
"-M- : C'est quoi pour toi une fille libérée?
Lui : Une de celles qui ne divisent pas les mecs en 2 catégories: les connards et les maris
-M- : Je dois en être alors, pour moi il n'y a qu'une catégorie : les connards!"

Je pense cela, mais parfois seulement. La c'est encore Noël mais bon, j'ai perdu mon portefeuille alors un peu de compassion, que diable!
Si on m'offre un portefeuille garni, promis, je ne verrai plus dans les mâles que des maris!

Je resterai donc une femme libéré, l'essentiel étant de ne pas diviser nos chers et tendres... :-)

vendredi 22 décembre 2006

Et mes bottes, tu les aimes mes bottes?



Journée cool bill pépère, façon sexe, assez flex même comme dirait l'autre (l'autre c'est moi? Bon, d'accord mais pas seulement...)

Mais après quelques verres, quelques yaclitoris, nous (mes coco-collègues et moi-je) voila dissertant sur l'intemporalité incertaine de l'amour...

Seule S. qui finalement n'a connu que son Amour prétend qu'elle l'aimera toute sa vie, qu'elle n'a nul besoin de se faire touche-car par 45 zgegs par jour, que leur quotidien les lie; que l'étroitesse de leur nid d'amour n'a d'égal que sa certitude de l'aimer au dela de tout, de tous.

L. aime un peu son mec comme j'aimais Mi, je ne l'envie donc en rien.
J'envie encore moins A. qui sait déjà qu'elle trouvera mieux ailleurs, que la vie est trop courte pour ne pas goûter à autre chose qu'aux brochettes boeuf-fromage.
S., elle trouve que la vie est justement trop courte pour se consacrer à plus d'un lièvre à la fois.

Quant à O. (spéciale cace-dédi ;-)), je ne me permettrai de pétasser sur son compte, d'autant qu'il doit connaître mon avis sur sa pomme. Malgré son cadre de vie, hautement fonctionnarisant si je puis me permettre, il n'en est pas moins mélanien dans ses questionnements, son éternel insatsfaction simulée, stimulée et stimulante, son néo-romantisme boboïsant (capable de s'extasier devant un film des dirty débutantes, je me comprends), sa quête inavouée du Graal et surtout sa peur de devenir un vieux con. Il me rappelle moi à l'époque de Mi, comme je le descendais auprès des autres! Comme je me plaignais de mon emprisonnement, comme les dimanche poulet/arte me faisaient horreur! Comme j'avais besoin qu'il me haisse parfois pour me sentir vraiment aimée. Et comme, j'ai regretté ce quotidien une fois que je lui ai claqué la porte!
C'est pourquoi O. a tort d'envier ma liberté, mon indépendance, mon j'emmerde- le monde- attitude. Je suis, bien au contraire toujours en train de chercher TOUT partout, de voir certains mecs comme des bêtes de keums alors que ce sont des connard finis jusqu'à en oublier, merde que moi aussi je suis une bête de zouze (-merci à A de me l'avoir rappelé récemment et à I. d'avoir ajouté en or-)
En somme, je me (com)plais à amasserles cailloux que Grand-Poucet disperse sur son chemin boueux.

De fait, quand d'autres boivent pour oublier les amants de leur femme, je m'achète des bottes. Encore une paire aujourd'hui : 210 euros en moins dans mon larfeuille pour quelques centimètres en plus.
Et mes talons, tu les aimes mes talons?

jeudi 21 décembre 2006

En avoir ou pas (un blog)



Il paraît que bloguer relève d'un engagement, un peu conjugal finalement, l'idéal est de se "rencontrer" 3/4 fois par semaine, ça fait beaucoup je trouve!
J'ai été rappelée à l'ordre par quelqu'un qui ne me connaît qu'au travers de mes mots, rien d'étonnant...Me voila, donc.

En effet, un/e "intime me déconseillerait plutôt de bloguer, et pour cause : afficher aux yeux du monde (ouais, ouais j'me la pète genre TV réalité) un journal devenu non-intime revient autant à se répandre qu'à répondre aux interrogations d'autrui sur l'image qu'il veut se faire du blogueur. Inventer sa vie aussi, l'emphaser, ce qui peut être délétère.

En outre, réduire une personne à ce qu'elle écrit s'avère aussi logique que réducteur. Je me souviens d'une remarque récente de quelqu'un justement qui me connaît peu voire pas, cette personne se plaignait de me trouver opposée dans la "vrai" vie et sur mon blog et moi bêtement de lui répondre que la vraie personne était celle de la "vraie" vie. Je suis rentrée dans son jeu, dans son dualisme, dans son en avoir ou pas alors que je peux être moi ici et au-dela, différente selon les contextes mais toujours emprunte d'un fond très très très très marqué. Un fond qui nécessiterait d'être ratissé large mais est-il pelle assez profonde pour cela?

Une pelle profonde, tiens, j'en aurais bien envie. Telle est ce qu'il faut retenir ce soir, oublions le reste, de l'emphase mademoiselle, de l'emphase...

vendredi 15 décembre 2006

T'es trop flex pour moi


Dans la série "conversations collégiales", je demande celle du vendredi!
En effet, je remarque que ce jour s'avère propice en ébats et débats intellectuels peu prolixes.
Souvenez-vous, j'étais taxée la semaine dernière de quasi réac' car je pimentais le dialogue sur Bézu/Valérie Lermercier (Bézu est mort, je sais, je sais).
Je m'étais alors jurée de me taire sur tout sujet épineux pour ne converser que mode et putasseries.

Malheureusement, d'une forme olympique dés 8h, j'engageais dés mon arrivée au boulot un débat des plus poussés sur mon fameux (futur?) carré plongeant. Et L. de me conseiller de télécharger un logiciel de morphing, et C. de me mettre en garde sur l'impossibilité de m'attacher les cheveux après et enfin l'autre L., détenant la phrase choc: "Attention, tu risques de faire trop classe avec cette coupe!".La journée commençait fort, elle monta crescendo.

A la première récré, j'appris à mes collègues moult expressions masculines destinées à la femme, étonnée qu'ils ne les connaissent pas, à part O., évidemment! Un petit florilège :

"-Cette fille la, elle me donne mal à la tête = elle me fait tourner la tête cette jolie demoiselle
-Je lui mettrais bien une cartouche : aussi m'accouplerais-je bien avec elle
-C'est l'heure de pointe= comme j'ai envie d'elle, mon corps me l'annonce
-J'suis trop vénère, y a rien à grailler ici! = Flûte alors, l'Education Nationale est mal représentée, et la parité, bordel!
-C'te zouze, c'est trop une crève-la-dalle!= De quelle énergie à la quête du graal fait preuve cette demoiselle!
- C'est frais = c'est chanmé
-T'es flex = t'es mou ...etc etc....

Ce fut une récré fort sympathique au demeurant. Mais à la cantine, tout bascula (;-) )... Le fond du problème : tous les sujets putasseux épuisés, il fallait rebondir, quitte à aborder un sujet qui fâche (j'adore ça)...
J'annonçais donc entre deux navets, steack trop cuit entre les dents, avoir matté notre ministre Gilles de R. sur canal récemment et saluai alors sa volonté de réforme de l'IUFM et O., toujours au taquet "Allez, Mel, assume d'être à droite!".. Je me suis vénère sa mère( pour m'exprimer comme à la récré), tant et tellement que j'ai un instant voulu être ambidextre ou plutôt supputé fortement que mes collègues le fussent.
La conversation a roulé sur "bobo, pas bobo?"
L. : "D'ailleurs, Mel, tu serais pas un peu bobo toi?"
Si, si, ça ne me dérange pas, ai-je répondu mieux vaut, lorsqu'on est bourge (ce qui n'est même pas tant que ça mon cas) se déguiser (bobo) que se marie-chantaliser (prout-prout). J'ai annoncé à O. que lui aussi d'abord, il était bobo, et na, dans les dents!
Vas-y, je les kiffe sa mère mes coco-collègues!

mercredi 13 décembre 2006

Moins 37°2 ce matin


Hier soir, A. voulait s'inviter chez moi (son éternelle bouteille de champagne a bon dos) mais j'étais de Paris-Première : "37 °2 le matin " m'appelait, je n'avais pas vu ce petit film depuis quelques années...
Si je tenais absolument à le revoir, c'est parce que la seule fois ou je l'avais visionnée, adulte, c'était aux côtés de Mi et, étrangement, je m'étais trouvé beaucoup de similitudes avec Betty (Béatrice Dalle, ou clinique de la forêt noire, je me comprends ;-) ).
Sa hargne, son impulsivité, son masochisme, sa rage de vivre mélés à son innocence, sa fragilité, sa dépendance au malheur, son enfance en ébullition m'avaient touchée.
Hier soir, cette fille m'a fait peur.
Hier soir, je n'ai pas envié l'histoire d'amour misérabiliste que lui offrait le sexy Zorg( (Jean-Hugues Anglade) (il m'est rarissime d'employer le terme sexy tant je le trouve ridicule et réducteur mais en ce qui concerne ce gars, c'est le premier qui me vient, dommage d'ailleurs que ça soit également le premier qualificatif qui viennent à certains pour me "définir", mais ceci relève d'un autre "débat"!).
Hier soir, j'ai enfin compris que cette fille, ce n'était pas moi. Hier soir, j'ai en moi remercié Mi de n'avoir pas fini comme Zorg.
Hier soir, j'ai aimé la mélodie, j'ai aimé le passage aux 2 pianos, le gâteau d'anniversaire oublié au profit d'un baiser fougueux, le "je l'aime!", le "c'est vous qui l'avez rendu folle avec tous vos médocs!", le travestissement final et ce sont ces moments la que j'ai reconnus comme pouvant m'appartenir.
Avant, tout ce qui m'a hier fait peur dans le film : -scènes de remue-ménage à la maison, poursuite dénudée dans la rue, prises de bec en veux-tu en voila, "ce n'est pas rocky que je vois la, c'est toi en train d'écrire ton bouquin", oeil arraché, crime passionnel- m'avait fascinée, je pensais que l'amour ne pouvait que revêtir les formes brûlantes de la passion.
J'ai grandi peut-être...

dimanche 10 décembre 2006

Sois prof et tais-toi


Porter à la fois le chapeau de maîtresse d'école et celui d'"antipathisante" de la pensée unique n'est pas mission des plus reposantes.
En effet, vendredi dernier, lors d'une discussion thé-politique avec mes charmants collègues, je constatai encore et encore l'étroitesse d'esprit de certains de mes condisciples en les entendant comparer Sarko à Le Pen : même racisme, même hargne, même combat en somme! Entendre de telles abhérrations me fit ouvrir fort mon clapet :
"-Non, Sarko n'est pas raciste, c'est une honte de le comparer à Le Pen!
-Mais au moins, Le Pen il dit ce qu'il pense...
-Alors votez pour lui si seuls ces 2 coqs resistent à la bataille
-Après tout il n'est pas pire!"
-Vous êtes vraiment graves de dire ça, certes Sarko est populiste, hargneux, revanchard et maladroit, il n'est en rien comparable à Le Pen si ce n'est dans le fait que Chirac le déteste. Et quoiqu'on puisse en dire, c'est un excellent orateur! Dieudonné, lui est un connard de raciste.
-Mais non, voyons, Dieudo c'est juste un beau parleur et pauvre homme, normal qu'il provoque, il a tant souffert de l'esclavagisme!
-......!!!!!!
-Donc, tu votes Sarko ouououou
-N'importe quoi, ça n'a rien à voir!Mais arrêtez de croire qu'il y a les gentils et les méchants, les méchants enfants de Neuilly et les gentils enfants de nos ZEP classées violence...etc etc"

J'ai fini par claquer la porte de la salle des maîtres, très fort, boum boum boum.
Tel est le bruit qui a du raisonner dans leurs cervelles de trotskistes guidées par le gourou syndicaliste qui devait ronfler très très fort pendant ce non-débat.
Car je pense qu'au fond de leur humanité, ils savent que tout n'est pas "politisable", que Sarko n'est pas Hitler, que j'ai le droit d'être socialiste et de ne pas pour autant diaboliser le gnome pour qui je ne voterai jamais. Ils le savent mais le taieront à jamais car notre métier nous l'impose. Ils continueront à plébisciter Besancenot qui économiquement ne vaut pas plus à mes yeux qu'une Loanna dans une piscine-aquarium, à taxer Strauss-Kahn, le plus brillantissime des économistes de gauche selon moi, d'UMpiste caviar alors moi je me taierai vraiment pour de bon sur les vrais sujets qui me tiennent à coeur et continuerai de débattre de la nouvelle coupe de Victoria Beckham, du fait que Lizarazu a largué Elsa, devenue bien trop has-been pour une Claire Keim bien plus tendance, du mariage iminent de Kate Moss et Pete Doherty, de la difficulté de payer un loyer de nos jours, des bienfaits du thé vert, du retour du carré plongeant-ça m'irait bien à votre avis?
Parfois, je leur dirai juste que j'ai mal à la tête.

samedi 9 décembre 2006

Lui...


Même en rêve, il me harcèle.


Je croyais que c’était impossible, je ne m’imaginais pas à ce point-là.
Il est là, toujours.Plus beau qu’hier encore.

Il me manque tellement, je ne sais plus quoi faire.
Ce soir, on s’est vu un petit quart-d'heure.
Mais ce seul quart-d'heure....Homérique ! Dantesque ! Épique !

Je pense avoir été trop fougueuse tellement mes lèvres le désiraient.
Je le voulais, je l’ai touché. Le simple contact de mes doigts déjà m’invitait au supplice.
Il y avait une flamme, brillante, suave, je savais que c’était intensément réciproque.
Et puis, enfin, il s’est rapproché.Enfin.


Tout entière je me suis abandonnée, mille fois j’ai vendu, cédé même, au diable les lambeaux de mon âme, renié cent fois mes idées les plus fermes pour tomber, retomber.
Me corrompre, me livrer, m’enivrer de ma déchéance, jouir d’une petite mort.
Nue, effacée. L’instant charnière. Silencieux, cérémonieux.


Yeux mi-clos, comme pour saisir la beauté déchirante du ciel de l’Atlantique aux abords de l’orage, la main tremblante d’émotion comme au soir d’une vie d’Homme, quand la conscience s’envole librement vers les nues.La seconde éphémère et langoureuse qui précède les moments décisifs.
Il m’a eue. J’étais digne, résolue, mais vaincue, déjà … je lui appartenais.
Je ne respirais plus que pour lui.


Beau, désirable, unique.… ouais, j'ai fumé une bête de joint ce soir!






























jeudi 7 décembre 2006

Cimer


Allumer sa clope à l'envers, apprendre de soi que de prime abord on paraît inaccessible puis vite destabilisée, se faire jauger, juger, analyser, reluquer, avoir envie de pisser beaucoup beaucoup, se rendre à son tour destabilisante, reprendre le dessus pour mieux le perdre, se demander si l'autre pense à nous quand il ne dit rien et qu'il fixe un chien au poil soyeux- pas un labrador, je connais pas la marque- malgré le fait qu'il nous croit manipulatrice, dominatrice, joueuse, peu romantique,qu'il a hésité à se rendre au premier rendez-vous, apprendre que rien ne valent les sous-vêtements marron, qu'il vaut mieux agir que d'avouer à l'autre le bien que l'on pense de lui, que la couleur rouge est foncièrement dégueulasse, que la couleur chair n'est guère mieux, ne rien dire, croire et craindre en début de soirée qu'il va falloir s'atteler à l'exercice des jeux de société étalés derrière nous, avouer qu'on n'assure pas une cacahuète aux échecs, se demander si ses yeux sont maquillés, lui dire qu'il ressemble à mon premier mec, traverser Paris avec des talons- souvent sur la pointe des pieds pour éviter le bruit de pute qu'ils laissent -mais ne pas avoir mal aux pieds arrivée rue R., philosopher sur les poignées d'amour, le bonheur des imbéciles heureux, entendre de l'autre que beaucoup de choses sont malsaines, lui apprendre le mot "manichéen", que la vie est grise et les gens avec sans réussir à obtenir son accord, puis enfin, vouloir envoyer simplement un "Merci." par sms en oubliant qu'il n'a pas de portable : ça aurait pu me déplaire.

mercredi 6 décembre 2006

Impossible de m'oublier mais dur de se souvenir de moi

Depuis que M. m'a annoncé trouver ridicule le fait de bloguer, que JM l'a approuvé, je me retrouve un peu tiraillée entre la volonté d'écrire ici des conneries et celle d'écrire des intelligences sur papier.
J'opte pour les conneries car j'aime bien être conne, ça rassure tout le monde, ça flatte la populace et moi ça me fait terriblement marrer.
En revanche, je ne sais plus trop quoi écrire puisque je n'ai droit qu'aux conneries si je veux donner raison à M JM.
Possible qu'avant j'en écrivais déjà pas mal, mais je les prenais vraiment au sérieux, il va me falloir écrire juste des conneries viles, superflues, exercice difficile finalement. J'en déduis que ce n'est pas si ridicule de bloguer tant que ça nous sert, ou dessert (je me ferais bien un Maronsui's d'ailleurs).
Donc, je vais continuer comme avant. De rien de rien, je rougis facilement vous savez, arrêtez!!
Frustrée néaanmoins car je ne peux me permettre de vous narrer la suite de "Mel et les garçons"puisque le protagoniste du moment s'avère un lecteur potentiel de mes futilités. Je ne vais donc pas vous raconter ce qui lui plaît chez moi, ce qui pourrait me plaire chez lui, ni vous faire savoir que je trouve regrettable de l'avoir ajouté à mes contacts MSN, moyen de communication aussi factice que notre rencontre fut réelle. MSN, je vous l'annonce m'apparaît même dangereux : en effet, ces émotiCONS fourvoient nos émotions en parlant à notre place, mais mal, et le problème du ton, de l'ironie, de la cristalisation, du tout- trop vite, des "take care beauty", des lol en veux-tu en voila, des smileys de cul (je joue ma puritaine, et oui Monsieur!) et j'en passe.
Bref, des banalités dont vous ressentez certainement les méfaits quand vous avez une target (comme disent les jeunes). D'ou la distance que j'émets quant aux rencontres via Internet et ma volonté de préserver les rarissimes vrais rendez-vous puisque le protagoniste du moment arrive après I. en terme de rencontre de la vraie vie, donc deuxième après Mi. Il en a de la chance!
Si vous voulez tout savoir et pour donner raison à M. et JM quant au ridicule du concept-blog , je suis en jogging la et je m'apprête à rejoindre mon prof de gym PD à la Gérard des filles d'â côté staïle -qui se matte dans la glace tout le temps du cours pour voir ses muscles se mouvoir en même temps que nous, pauvres lectrices de Cosmo, dévoreuses de salade en sachets, et clientes du Champion Pigalle ouvert jusqu'à 23h30, luttons pour nous permettre d'avaler 2 ou 3 crottes au chocolat pendant les fêtes en levant nos bassins, les baissant, les levant, les baissant, et plus vite, plus vite, plus viiiiite, hmmm, quel beau mercredi s'annonce alors....

dimanche 3 décembre 2006

King

Si vous voulez réunir le maximum d'ingrédients pour appâter la bête lors d'un prochain rendez-vous duel avec celui ou celle qui le vaut bien, je vous en offre déjà le décor:
Le Kong : http://www.kong.fr/
Comme c'était avec un garçon qui va certainement me lire que j'ai découvert l'endroit, je m'abstiendrai de toute narration quant à notre entrevue caféenne si ce n'est ma pensée post-lui : "Boire du café empêche de dormir. Par contre, dormir empêche de boire du café."

samedi 2 décembre 2006

Bonne heure


Hier : Déjà, à la gym, je réussis à ne penser soit à rien (pendant que j'imite le chien qui pisse malgré les élastiques callés entre ses jambes), soit à la soirée éventuelle que je m'apprête à passer le lendemain (ce soir, donc) avec A. Je pense également que si j'étais un mec, j'adorerais matter toutes ces filles qui se débattent comme des hyènes, jusqu'à atteindre le ridicule le plus cuisant pour arriver à me plaire. Cela me fait doucement rigoler, je perds un peu ma concentration d'autant que mes yeux restent rivés sur mon portable que j'ai laissé près de mon tapis de sol, guettant l'appel mâle peut-être...
Mais c'est elle qui m'appelle pour me crier son bonheur, ça va, je suis contente pour elle mais bêtement je me dis, si elle devient heureuse, alors je vais la perdre.Je sais que j'ai tort.
Le soir venu, hum hum m'appelle et me propose une sauterie le lendemain, A. a bon dos pour une fois, je l'invoque comme excuse et cela me permet d'être la méchante salope plébiscitée par les mecs, celle qu'on aime, celle qui dit toujours non ou peut-être. Faire mousser hum hum, je peux me le permettre désormais que certains autres m'offrent toutes les bulles nécessaires. D'humeur légère et snob, grâce à mes bulles, je prends le taxi pour me rendre à ma soirée et le chauffeur de m'annoncer que mon nom de famille est magnifique, qu'il signifie "destin" en arabe littéraire. Cette simple information fait passer la note acide du taxi G7. Heureuse de retrouver mes amoureuses, simplement heureuse et toujours joyeuse, je passe une soirée pourtant moyenne, c'est la faute à Voltaire, pas celle de mes chères. Nous décidons de partir et, à ce moment un jeune homme à la sortie, proie potentielle, nous nous étions déjà mis d'accord avec les yeux, me lance un "Dommage!". Et moi, légère, insouciante, toujours d'humeur joyeuse et marketteuse, je m'accroche à son dommage, lui disant que s'il le souhaite on peut échanger nos numéros, je lui précise naturellement que c'est la première fois que j'agis ainsi sous le rire gamin de mes amoureuses. Je me sens vraiment commerciale ce soir, je sais que je ne finirai pas maîtresse au moins, et ce, dans les deux sens du terme. Il m'envoie un message quelques minutes plus tard : "Ravis, c'est rare de rencontrer des gens aussi simplement. merci". Pas mal, sauf que je ne suis pas des gens et qu'il n'y a pas d'"s" à ravi.Il est pas mal, j'attendrai qu'il se manifeste, j'ai pris la confiance comme dirait l'autre. Et je n'ai même plus spécialement envie de voir A. ce soir.
Quelles histoires de midinette je narre la quand-même. Si ça vous dérange, promis, je continue mes petites affaires, mais dans mon coin.