Gargarysme
Évidemment : j'aime Romain Gary.
Sinon, j'ai soutenu mon mémoire cet après-midi, façon Sarko : convaincue des velléités que j'avançais, et comme lui, j'ai berné mon jury fort malléable au demeurant.
Ce week-end, fort d'un shampoing, ma coupe a perdu son effet stylé ; je ressemble dorénavant bien plus à Napoléon sur le pont de l'Arcole qu'à Victoria Beckham sur le retour (ce qui n'est peut-être finalement pas plus mal).
J'espère dés lors que je saurai appliquer la notice de ma nouvelle brosse lissante Calor.
J'ai revu samedi un garçon qui, il y a presque deux ans, n'apparaissait justement pas à mes yeux comme un garçon.
Mais Samedi, si. Mignonnet, même. Et encore plus lorsqu'il m'a fait part de sa situation matrimoniale : casé.
24 ans le petit, seulement. Cela me console.
Après cette entrevue, soirée d'anniversaire. Je diffuse des gaffes à profusion.
On m'accuse de "mélismes" (référence aux évangélismes d'une-telle) et ça m'énerve un peu.
Pas un garçon à ma hauteur (physique), je ne bois même pas pour oublier un éventuel pseudo-malheur.
Nous finissons dans un bar, je suis surprise de trouver Anais, la langue dans la bouche d'un "pote"-de centre droit-dit-on pour atténuer ses pensées-
Vices et vertus de l'alcool, sans doute.
La voir s'affairer à la tache de l'échange de bave me donne envie de ce mélange muqueux.
J'envoie un texto à.....l'homme sans innocence...pour lui demander qu'il passe me prendre.
Il accepte illico.
Mais je réfléchis et me dis que seul un baiser m'intéresse, que ça ne vaut pas le coup de le faire déplacer pour cela, certainement parce que ce seul baiser, je rêve de le partager avec un homme justement innocent.
Je l'invite donc par texto (encore) à se branler et à rester patient.
Ce qui ne l'empêche pas de me recontacter cette nuit pour passer me voir et m'empêche encore moins de laisser son message lettre morte.
Un babouin tente de m'embrasser dans le bar lorsqu'il me surprend à guetter mon portable. Cela me dégoûte les babouineries, surtout avec un babouin.
J'aimerais bien qu'un beau mâle me prête sa bouche,le temps d'un été.