dimanche 26 août 2007

Maî(s)tress(e)

Cette nuit, je tuais Bree van der Kamp dans un rêve puis, bouleversée à 4 heures du mat', faisais des recherches sur google pour comprendre pourquoi!
Ce soir, je regarderai "La fièvre du samedi soir" afin de équilibrer mon cycle onirique.

Demain, c'est la rentrée.

vendredi 24 août 2007

J'aimerais pas être à ma place

La rentrée, c'est lundi : la maîtresse va se pointer vierge de toute cul-ture devant des marmots bien trop en demande.
Elle s'adaptera, elle sait le faire avec ses soumis.

J'ai vu E. à midi, un néo papa fraîchement marié avec qui je partageais quelques lattes, en face de la maison de Dalida, il y a 10 ans puis quelques mois...

E. a la beauté incroyable de celui qui n'y touche pas mais bouillonne dans son petit moi (un peu comme moi, tiens), la douceur et la la simplicité de celui à qui on veut tout simplement sourire et la maturité de celui qui sait aussi donner.

Il m'a trouvé bronzée de corps et m'a conseillé une séance d'UV pour optimiser le teint de mon visage, histoire d' assurer ma rentrée. J'ai songé alors à cette option en émettant l'avis de me mettre dans la cabine en maillot de bain.
"C'est quand-même super sexy de belles démarcations, hein, E.?!"
Pas pu m'empêcher de lui balancer : "Dommage qu'il y en ait peu des "comme toi"" (pas des mariés rêvant de tromper leur femme à la vue d'un beau petit lot non non non hein on s'comprend ;-) )
Pas pu se réfreiner dans sa réponse :
"J'aimerais tellement qu'on passe tout l'aprèm à se la kiffer tous les 2, comme avant, comment je vais pouvoir bosser après toi...?"

10 minutes après ce déjeuner, un sms : "J'ai passé un pur moment. On se voit ce week-end."
Cette affirmation marque alors mon incertitude.
Pas sûre d' assumer les conséquences d'un nouveau trouble mais requinquée pour le restant de la journée...

5 à 7 au bar de l'hôtel Murano -qui deviendra mon nouveau terrain de chasse pour les "inconnus".
Mes amis me mettaient pourtant en garde : "tu vas pas te faire chier à rencontrer un mec maqué franchement, en plus t'as même pas vu sa photo!"
Mais voilà, il s'agit d'un commentateur, non blogueur : précision de prime intérêt, dont je veux confirmer ou non l'amour pour sa femme parfaite. Il l'aime.
Je passe un agréable moment dans un cadre des plus nip tuckesques. Je m'imagine alors me sauver dans les chiottes avec un semblant de Christian Troy mais c'est ce charmant inconnu qui me sent fragile, romantique, dispersée, lucide et...avec une grosse tête, qui capte mon attention. Pas d'ambiguïté me concernant, une certaine émotion de son côté doublée d'une raison permettant à ce moment d'être juste...un échange (de bons procédés?)
On parle pas mal de Cioran et encore plus de "Petit S." pour en conclure que je me nourris de cette (non) relation car elle présente à elle seule les avantages de l'amour (séduction, désir sans cesse montant) sans les inconvénients (routine, éjaculation précoce ;-), jalousie et belle-mère)
Il me rassure sur mes dispositions à être heureuse.
Alors pourquoi pas avec un mâle (qui cette fois ne fait pas mal)....?

Moitié du chemin-retour à pieds.
Je marche un peu comme Perrette, légère et cour vêtue et un cycliste m'aborde en me lançant un "Quelle nonchalance!" Je fais ma vexée "la nonchalance, c'est la mollesse". Il me fait comprendre que bien au contraire, c'est avec une certaine tendresse que je bouge, bien posée sur mes pieds, campée sur mon corps. Il me demande mon âge. Il me donnait 22 ans tout au plus. Je commence à comprendre que j'ai affaire à un parasite.
Je pars pisser au quick, il m'attend à la sortie (toujours sur son vélo), je vais chez Champion, il m'accompagne, m'empêchant d'acheter mon pain de mie 4 céréales habituel (plein de produits chimiques, que diable!).
Je ressors bredouille et énervée et l'informe de ma volonté de m'alimenter chez mon traiteur chinois
"Mais t'es complètement inconsciente, c'est un poison! Et surtout pas ce traiteur là enfin! Dînons ensemble, allez, un peu de spontanéité!"Non, j'ai mon bouquin à écrire, c'est mon métier, je me sens pleine d'inspiration, il aura même le droit à quelques pages dans ma lancée, ça sera dommage de l'occulter pour un dîner non....? Poliment je prends son numéro et la.... le piège : il me demande de faire sonner son téléphone....

Voila, un psychopathe de 40 piges, habitant ma rue va, je le sens, me réfréner dans ma soif des inconnus du 9ème...

Possible que j'écrive beaucoup moins désormais : je vais bosser, pour de vrai de vrai.

Et penser à "Petit S.", toujours : il le faut...

jeudi 23 août 2007

1/0

J'ai souri durant tout mon trajet retour, me menant de chez S. à ce clavier.
Je me disais alors qu'il fallait que j'affiche cette joie évanescente sur ce blog, que je ne vous taise pas que l'optimisation de ma garde-robe façon Charlotte Gainsbourg-point trop n'en faut style a payé, que ce maquillage charbonneux façon j'dors pas mais qu'est ce que je baise l'a intéressé et que ce décolleté malgré lui, façon oups j'ai pas fait exprès a eu raison de la carte mémoire de son appareil photo numérique.

Excellente soirée. Je crois que la France a gagné contre la Slovaquie, que les pizzas étaient un peu cramées et les chips relativement humides.
Heureusement que le fin vin rosé a su à lui tout-seul nous replacer dans le contexte d'une soirée haut-de-gamme.

Un homo présent : ça tombait à brûle pourpoint, mon meilleur ami étant de la jaquette, je me le suis mis dans la poche à coup de :
"Lui :-Tu connais "l'Amnesia"?
- Moi, tu sais, je ne jure que par "le tango", seule boîte où je peux danser en jogging,chaussettes Mickey trouées. Il te plaît pas S.?
-Pas mon genre
-Oh, moi, je ne m'en cache pas de l'aimer, hein S. tu sais que je t'aime chéri...."


Rires.

S. à l'assemblée : Faut que vous sachiez qu'-M- pratique constamment la dérision.

Peut-être ouais, mais ça fait sourire la dérision. A l'aise, Blaise toute une soirée avec un mec qui pourtant, me fait détourner le regard aussitôt qu'il s'approche de moi, sur son beau canapé rouge.
D'habitude, la dérision est réservée à ceux qui ne me feraient même pas quitter pour eux, ma ville. Avec lui, ce soir, j'ai réussi. Car c'est ainsi qu'il m'a connue. Non garantie, je ne peux me permettre de le tromper sur la marchandise.

J'ai fait croire que j'avais un mec, rencontré sur Myspace,un musicien de Cherbourg (sa question instantanée : "Quelle taille?") juste histoire de trouver mesure étalon de son histoire meetic avec Kenza.
Ça a pris les amis : Ses "Pute, va" étaient plus baveux que des prétendus baisers. Ses dizaines de photos prises de moi, plus parlantes que des éjac' faciales avec sa régulière, son : "Tu restes pas dormir?", plus enfantin encore que toute ma naïveté.

Quand je pense que lundi, c'est la rentrée...

mercredi 22 août 2007

Tout ça pour ça

A défaut de faire l'amour, j'ai depuis samedi dernier pas mal pratiqué l'amitié en l'agrémentant de séances ciné à 3 euros : "Caramel" est caressant, "La fille coupé en deux", troublant.

Mon (rassurant) compagnon es "Caramel" n'a tenté le moindre rapprochement durant la séance. Ni de la jambe, ni de la main. Un mec bien?
Cela m'a plu, je l'ai revu ce soir : même comportement de sa part : nous allons assurément nous revoir...

C'est seule que j'ai apprécié le Chabrol. Pourtant l'espace laissé à mes longues jambes s'avérait propice à une amitié bien plus équivoque. Il faut croire que rien n'est dû au hasard...

Je me rapproche de ma génitrice depuis quelque. Je lui ai avoué mes problèmes critiques d'argent, elle m'en a filé tout de go. J'en ai alors profité pour lui glisser qu'une de mes meilleures amies allait bientôt se marier, elle ne m'a pas incité à trouver futur géniteur. Bien tenté pourtant.

J'ai échangé tout l'après-midi des mails avec un commentateur pour apprendre à la fin qu'il était maqué : après-midi gâché?

Demain soir, soirée foot-pizza-bière chez S. C'est apaisée que je m'y rendrai.

Je n'attends plus que de moi-même.

samedi 18 août 2007

La main au panier



Kenza est revenue du Maroc, sans doute épilée intégralement, parfumée à outrance et french manucurée, tiens, ça ne m'étonnerait guère.
Elle va le pépom, elle avalera sans doute et se fera baiser au moins 3 fois; il pensera sans doute à moi durant l'une des parties.

Et moi, retour place de la boule.
Je ne ferai pas l'amitié, pas avec lui du moins.

Semaine vide au possible : personne à Paris, flemme de m'abonner à Vélib', flemme aussi de préparer ma rentrée scolaire qui m'offre la double difficulté de la petite section de maternelle et du CM1.
Maman, je veux pas aller à l'école!
Mais personne pour m'entendre.

Les gens qui me découvrent dans la vraie vie sont toujours très étonnés de découvrir ce blog et sa mél-ancolie ambiante.

En effet, dans la vraie vie mesdames et messieurs, j'ai toujours été le clown de service : Amuser la galerie, fédérer les troupes, user de grande-gueule et d'ironie en permanence, voila comment on me voit, comment je plais ou énerve.Je ne vis pas, je sur-existe, cela me surexcite et m'empêche de réfléchir.
On me veut actrice, star, femme d'affaires Barbara Gould pourtant je suis maîtresse et je ne pouvais trouver métier me ressemblant d'avantage. Créativité, culture, jeu, énergie, sociabilité, masque permanent : ce métier n'en demande pas moins.
Jamais tiède, jamais lambda : Je n'aurais pu voter Bayrou!

Cet été, c'est ainsi que j'ai réuni autour de moi une vingtaine de personnes, que je me suis faite inviter le soir à toutes les tables, qu'amusée, j'ai refusé des apéros de blaireaux.
On me demandait une place à mes côtés pendant les repas. On se battait pour que j'intègre l'équipe d'untel durant les trivial poursuit (et ouais c'est aussi ça les colonies de vacances).
J'étais connement heureuse car le bonheur se nourrit essentiellement d'apparence et de petites gaietés.

Mais le fameux lendemain de cuite avec S., ce soir où une infinité de tequilla m'a guidée à son lit, c'est un nez de clown triste que j'ai voulu cacher. Isolée, je suis allée me taper un boudin seule sur mon lit superposé...

Une tripotée de connes, présidentes du fan club du dit-S est allée me voir pour me sommer de redevenir la grande-gueule du début :

"Il faut assumer le rôle qu'on se donne, tu ne peux pas te permettre de changer radicalement, ça bouleverse tout le monde, regarde S., il ne parle plus, du coup personne ne se parle! Tu es responsable de cette ambiance de merde en changeant du jour au lendemain. Tu n'as pas le droit d'aller mal...etc etc!"

Faire semblant d'aller bien, m'expliquer avec S.
Tout fut résolu dés le lendemain.
Une histoire de forme, encore et toujours.

Voila pourquoi je ne veux plus faire l'amitié avec lui.
Je ne veux plus rien cacher.
Lui donner des bribes de reconnaissance, encore moins.
Aucun autre choix que de faire ma morte, pour l'instant...

Le temps de faire l'amour au moins.

mercredi 15 août 2007

Envie de faire l'amitié

Je reviens de chez "petit S".
Je n'aurais pas pris le train de banlieue pour un autre aujourd'hui.

Debout, à ses côtés, je me mets dans la position de la fille qui fait caca pour être à sa taille.
Vite, il faut que je m'asseye, même si c'est pour me retrouver devant "Marseille-Valenciennes" entre son frère et lui.

Il n'a pas compris qu'il est bien plus grand que moi le petit.

Il m'appelle toujours son icône, me conseille de me couper un peu les cheveux derrière, regrette encore et toujours mon mètre 98, me caresse les mains et tente de me voler des baisers sur son canapé en cuir rouge. Il se demande si je ne suis pas presque folle, me complimente sur mes seins et sur ma veste kaki avec des rapiessements sur les coudes. Il m'appelle Olga et me charrie en allemand.

Sa copine, rencontrée sur Meetic, ressemble à Kenza du loft. Mais bon, elle mesure 1m58, la pute.
A juste titre, il m'affirme que sur un tel site, je ne me serais jamais attardé sur sa fiche, "ça aurait évité les déconvenues".
Il plaisante avec insistance sur son envie que je le "pépom" puis qu'on "fasse l'amitié".
Il me fait rire : il me ferait jouir, évidemment.

Du coup, je l'inscris tout de go dans mon top amis de Myspace de mes deux. Cela me permet de voir son bureau, d'esquiver encore ses tentatives d'approche, de lui demander sa carte de visite (on en fait des conneries avec les petits!).

Je me fixe 22 heures pour partir et je m'y tiens rien que pour entendre son :
"Tu veux pas rester dîner? Tu peux dormir ici..."
Mais pour la première fois peut-être, je respecte un objectif.
Il me vole un baiser devant l'ascenseur, c'est marrant, on dirait qu'il saute pour m'atteindre.
Je pars.

A sa fenêtre il me parle pour me dire de faire attention sur le retour avec mon décolleté, il me trouve belle en bas avec mon parapluie, me conseille de faire du théâtre, me rappelle qu'il faudrait vraiment que je fasse 1m60.
Difficile de me résoudre à lui tourner le dos...

Pourtant, c'est avec la gare que je flirte, puis avec un big Mac que je conclue.
Je le mange devant MSN où je le retrouve pour lui annoncer que j'ai envie de me couper les jambes.
Ses maux en réponse :
"Tu mérites un beau mec sérieux, t'es splendide.
Fais pas ta bouffonne t'aurais fais 1.68 je t'aurais kiffé grave : j'aime ton genre,
j'aime ta personnalité, ton physique.
Avec 10 cm en moins je te faisais la cour."


Putain, merde, fait chier.

lundi 13 août 2007

Les jolies colonies de vacances

Bronzée, magnifique, vertigineusement décolletée, je commence à m'y perdre parmi toutes ces invitations mâles.
Pourtant, je ne suis rentrée qu'hier soir.

Berlin se suffisait à elle même, je ne m'épancherai pas sur mes balades à vélo encadrant le brunch à 8 euros et le Kaffe Kuchen ni sur les nuits branchées par trop gays.
Cette ville m'a aimée simplement, sans cet immense besoin de me rendre d'elle, passionnée.

Tout autre combat concernant Biarritz.
J'ai regoûté aux sensations de la colo, celles du ventre qui chatouille comme quand, enfant, on se balance trop fort sur la balancelle en petite robe rose flottante, faisant découvrir innocemment sa culotte blanche dentelée sur les côtés que maman met dans le panier à linge sale le soir, énervée de voir qu'on ne sait pas encore s'essuyer les fesses.
Normale cette sensation, je suis partie en colo pour adultes :l'UCPA.

Parmi cette majorité de beaufs ou de Décathloneurs, j'ai trouvé là-bas une place d'icône grande-gueule-classe parisienne. J'ai sur joué ce rôle et pour troubler les pistes, l'ai teinté d'un côté caille-ra dans le parler.
Il me fallait surtout cultiver mon côté non-sportif.

Ça n'a pas loupé, j'ai rencontré puis captivé le cynique, froid, séducteur du groupe: une gueule, certes, des couilles, je n'en sais rien...

La première fois qu'il m'a dit son métier, je lui ai répondu que ça ne me faisait pas rêver et je me suis cassée, contentant d'autres garçons plus simples.
Il est revenu à moi le soir même :
"J'adore ton caractère. Tu es nature.
Si je faisais 1m90, je t'épouserais sur le champ et te ferais 2 gosses".


Un mètre 68 au compteur le grand.
Amourachage de part et d'autre mais refus de sa part d'oser se heurter à une relation si "peu pratique".

Au fond, il a raison : Je me plais à penser cela les premiers jours.
Mais sans cesse ses regards sur moi, ses compliments ou ses attaques.
Sans cesse ses demandes de me voir le soir. Sans cesse ses :
"J'aime trop ta gueule. T'es vraiment une icône ici".

Et un soir, embrassades et sa phrase :
"Arrête de respirer comme ça. On dirait que t'as Brad Pitt dans le lit." Ses baisers interminables, comme s'il craignait de passer outre un millimètre de mon visage et de mon cou. Sa volonté que je dorme dans ses bras qui sonne mon refus de lui obéir.
Un lendemain laconique.
Un surlendemain "explicatif" suivi d'une amitié quasi exclusive.
Une amitié comme en haut, sur la balançoire.

Il s'appelle S. Ses 35 années me cadrent, me maîtrisent, son dégoût pour le vernis fuschia sur mes orteils me rappelle à I., mais son mètre 68 l'annihile : "Je fais 1m10, regarde ce que je représente par rapport à toi!"

D'ordinaire, c'est moi qui me refuse aux "petits".

Le dernier soir, c'est dans le hamac que je frôle des lèvres, cherche des mains, drague une oreille. Une oreille de 19 ans.

Ce soir, comme chaque autre, S. m'attendait dans son lit.
Mais celui de 19 ans peut m'embrasser devant ma porte lui, après s'être accroché à ma main, du hamac, à ma chambre.

Hier, en me quittant, S. m'a embrassée. J'étais sur mon transat. Devant les autres. Des baisers redondants sur mes lèvres stupéfaites.
Puis il m'a appelée, hier, aujourd'hui, il veut me revoir à Paris.

J'ai passé de superbes vacances.
Reste à trouver la tong Gucci à mon pied.
Reste à devenir superficielle.

samedi 11 août 2007

Back dans mon bac à sable

photo supprimée


Je vous raconterai qui je regarde sur cette photo aussitôt que je me serai remise de cette parenthèse ensablée...

Nice to re meet you sinon!

mercredi 1 août 2007

La deutsche vita














Et maintenant : Biarritz....
Je vous bisoute.