samedi 27 octobre 2007

Erythème noueux c'est môche comme nom, je lui préfère" vacances" mais bon...

Ce week-end, je me préparais à eux :
agrémentés de : , de bouffe et d'amis.

C'est ainsi qu'épuisée de bonheur, j'aurais entamé ma nuit : ...


Mais, à cause de cette horreur nommée "érythème noueux" (arghhh) : (non, ce n'est pas ma jambe : la mienne, elle est encore plus gonflée mais moins rouge, moins dégueu),
j'aurai pour seuls amis deux frères DVD : et sur lesquels, maladroitement, je renverserai de la s'ils sont trop chiants.

Heureusement que parallèlement à ce programma alléchant, de la joie sur pattes en plusieurs exemplaires (on appelle ça amis) vient parfois voir ce qui se passe dans mon Paris à moi.

Lundi, à l'issue du diagnostic, je saurai si mes vacances entières sont foutues.

mercredi 24 octobre 2007

Ne m'emmène pas danser ce soir


Le temps est à la félicité bien ordonnée.
Heureuse sans cet amas de raisons, souvent éphémères et délétères de toutes façons. En gros, je vais bien et bien, wesh.

C'est ce que j'ai affirmé à Noémie hier soir, à l'orée de notre conversation.
Je lui disai alors ma surprise face à un bonheur sans mec mais empli d'amis, toujours plus nombreux et plus aimants, ma joie face à la certitude non dissimulée d'être auprès d'eux, un élément indispensable. C'est toujours cela qui m'a fait relativiser dans mes petites déprimes adulescentes : le fait de savoir que jamais je n'ai été ni ne serai facultative auprès des autres.
Le COD l'emporte aisément sur le complément circonstanciel, sauvée.

Au fil de la soirée, Noémie est quand-même parvenue à me faire vaciller, à m'asticoter sur ce qui n'allait pas. C'est alors que j'ai évoqué le magnifique con et sa phrase pré-coîtum d'il y a deux semaines :
"Je suis tombé amoureux de toi cet été car pour la première fois, je t'ai senti naturelle, toi-même.
Tu ne te rends pas compte à quel point c'est dommage de passer à côté d'une horde de mecs qui tomberaient tous raides dingues de toi si tu étais avec eux, juste toi"


Pourtant au moment où Simon m'avait adressée cette phrase toute faite, celle-ci m'avait laissée de glace ; il allait me faire jouir, c'était tout ce qui comptait.

Mais putain, hier, comme elle a raisonné en moi! C'est là que j'ai compris pourquoi tous mes collègues mâles étaient fous de moi : jamais rien eu à foutre de leur gueule trop ridée ou trop sale!
La conversation avec Noémie a roulé sur ma timidité, sur le fait que bien des gens s'étonneraient s'ils savaient à quel point elle sommeillait en moi et que si j'assumais celle-ci, je pourrais en faire une alliée.

Mouais, pas si sûre. Et je sais pas si c'est à cause de cette timidité cachée que des dizaines de mecs me rappellent constamment juste pour la bagatelle (sauf ceux dont je me fous, ça va de soi)
Et là, je pense à Charl' et à son dernier post et ça me rappelle le nombre de mecs qui estimaient que je ne serai pas une bonne mère pour leur enfant parce que trop libre, insoumise, animale et gamine à la fois (ça me rappelle "Lunes de fiel" ça la description de mon sosie au début du film quand Peter Coyotte tombe raide dingue d'elle)

Tout ça pour dire que vendredi soir je suis en vacances et que ça va être compliqué pour bagateller puisque la première semaine je reçois chaque soir une pote différent dans mon lit (pas des proies, non non, des amis vrais de vrai).
Va falloir que je réveille la Bree organisée qui elle aussi, sommeille en moi pour trouver le temps pour une cible!



Edit, une heure plus tard...:

En pyjama, encore, et c'est parti pour durer, j'écoute les chansons ringardes de mon PC, un exemple flagrant : "Emmène moi danser ce soir" de Michele Torr (pas de jeux de mots faciles, non!) et rien que cette phrase "dis-moi, Michel(e) je t'aime", putain comme elle passe bien là...! Dés que je parle de mon ex, un pote me chante cette chanson. Et oui, Mi s'appelait Michel, mais pas un Michel Blanc non, un Michel kopte orthodoxe : egyptien-marocain-canonesque.
En fait, le mec que j'aimerai, je l'aimerai en pyjama à écouter de la merde sur Nostalgie. Parfois il m'emmènera au Truskel et au Paris Paris parce que quand même, merde, on est jeunes...
Mais sur Nova, je ne l'aimerai pas.

lundi 22 octobre 2007

Demain, je ne baiserai point

Quand Simon me contacte via MSN, je peux prévoir ma soirée du lendemain, l'épilation qui la précède et la réflexion qui s'ensuit.

Simon n'a pas réussi à "entrer dans mon bouquin" (journal d'un séducteur). Je ne lui ai pas précisé que j'avais son parapluie à la maison et il m'a invité chez lui demain soir pour que je constate les magnifiques changements de son intérieur ("Un petit bijou, tu verras").
J'ai dit non.
D'autant que mon intérieur à moi est resté le même : sans fond.

Simon est ce qui se fait de mieux dans le marché actuel des soupirants, voire des mâles : aussi beau que drôle et aussi artiste que tourmenté.
Pourtant Simon est trop gourmand et il ne sait pas que la saucisse ne me fait pas envie pour elle-même si bien que demain, comme il y en aura à la cantine, je ne déjeunerai pas.

Simon a autant envie de me baiser que j'ai pu l'aimer il y a 2 ans et qu'il m'a aimée cet été quand, enfin, je ne voulais plus de lui.

Simon est un magnifique con.

dimanche 21 octobre 2007

Don-t come on, baby


Bon nombre des garçons à qui je plais en ce moment aiment les Babyshambles : ces garçons, décidément ont très bon goût.
J'aime aussi ce groupe mais pas ces garçons; j'ai de fait encore meilleur goût qu'eux.

samedi 20 octobre 2007

Je nous voeux

Simon ne me rendra pas mon livre avant que je ne l'ai racheté.
Le racheter, elle est la solution. Je n'aurai plus à attendre ce garçon bien trop beau pour être juste lui-même...

Mes élèves sont assez grands, mais tout enfants qu'ils sont, ils croient encore à la citrouille qui se transforme en calèche. Aussi, à chacun de leur anniversaire, fêté en classe, je leur propose d'émettre un voeu, de le matérialiser sur un papier aussitôt plié en quatre, d'enfermer celui-ci dans une enveloppe scellée et d'abriter celle-ci dans la boîte à voeux de la classe, créée par mes mains maladroites parce j'y crois tellement...
A la fin de l'année scolaire, nous ouvrirons ensemble toutes les enveloppes et constaterons de la réalisation ou non de ces rêves de gosses.

J'aurais aimé avoir une maîtresse qui fasse attention à mon petit Moi-je et pas seulement à mon petit Je sais faire. Si tel eût été le cas, mon voeu d'être avec le plus beau garçon de CM2, Nicolas Machin se serait, à coup sûr réalisé.
Mais aujourd'hui, affairée à allaiter mon 2ème rejeton, je n'écrirais pas ce blog ni ne rêverais à d'autres possibilités. C'est aussi ça l'intérêt de la liberté (ou de l'enfance?) :s'autoriser des voeux à profusion au lieu de juste miser sur les choix restreints qui s'offrent à de petites vies bien polies :
Queue de cheval ou chignon aujourd'hui? Et pour émoustiller mon mari, Dim'up ou porte-jaretellles? Quant à mon amant, il mérite l'intégrale aujourd'hui ou dois-je réserver celle-ci à mon mari pour lui ôter tout doute me concernant? Comme voeu, sinon, que ma petite Lou finisse sa soupe ce soir... ou que mon mari me laisse ragarder mon film ce soir, argh ce satané foot...

Je déblatère, je déblatère et pourtant, mes voeux demeurent peu fournis aujourd'hui, quasi aériens.
Allez, j'avoue, toute midinette que je suis restée, comme la chanteuse de notre enfance : Mélodie ("Y'a pas que les grands qui rêvent",texte de Guy Carlier!), j'ai gardé le bracelet de surfeurs ce cet été avec des coquillages qui me rappelle à de délicieux souvenirs et j'ai un peu peur du jour où il se brisera, mais chuut, c'est un secret!

Un voeu me vient, assez sérieux, tiens :
Peut-être devenir amoureuse, pas tomber, devenir.
Avant, je ne croyais et d'ailleurs n'espérais que tomber, à l'instant précis, j'ai envie de devenir, c'est classe comme verbe "devenir" (Deviens ce que tu es disait bien l'autre, reste à être amoureuse pour le devenir, bah tiens..)
Il avait raison Balavoine aimer, gros, c'est plus fort que d'être aimée, wesh.
Peut-être ce concept fait-il partie des concepts adultes justement. Mais ça reste un voeu, un voeu adulte donc, c'est construit, bizarre...
Peut-être donc qu'être adulte, c'est de ne plus avoir de voeu, mais des souhaits à rallonge , c'est bien différent.
Un voeu, tu le fais les yeux fermés.

Important de fermer les yeux.
J'en ai envie là maintenant.

jeudi 18 octobre 2007

Jour de grève, comme un grand pull, tu me protèges...

Tout était prévu : le trajet à petons jusqu'à Saint-Lazare avec une amie, le réveil à 6 heures, même la table du petit déj' était déjà dressée, les baskets sorties. Tout.
Le réveil fut obéissant dés 6 heures, mais le trouvant obséquieux, je ne lui donnai pas raison et me rendormai tout de go. Les quatre heures de sommeil qui s'ensuivirent furent alors ponctuées de cauchemars de mauvaise conscience, ça m'apprendra.

J'ai planté mes élèves qui m'attendaient, sourire en coin pour un championnat inter-école d'athlétisme, les parents accompagnateurs et mon amie.

La grève a bon dos, je te le dis moi. Tout le monde s'en plaint mais combien comme moi, en profitent bassement pour s'octroyer une journée de pu-pute esthéticienne-powerplate?Moi, j'ai honte. Va falloir que je me trouve une sacrée punition.
Bouffer du chocolat pour compenser et grossir?
Rester enfermée à Wizzer ou poker?
Manger des haricots verts?
La punition est trouvée : je me pose des questions d'esthéticienne, tiens, ça me double-apprendra!

mardi 16 octobre 2007

Quoi ma gueule?

Petit S est entreprenant ces derniers temps : plusieurs invitations à dîner chez lui depuis quelques semaines, une invitation à un week-end tout golf il y a 2 jours et ce soir, un coup de fil pour m'ordonner de mater "Vipère au poing" :
"Il y a une fille dedans, elle te ressemble de trop, ça me donne trop envie de te lécher la chatte..."

Je m'épanchais, lorsque le gong s'excitait, avec une amie au "Fuxia" de la rue des Martyrs à propos d' une énième mésaventure avec un psychotique du net.
A croire qu'il est les types d'internet et ceux du boulot, basta.

Bref, en rentrant chez moi, j'étais comme tremblante d'excitation de savoir à qui Petit S. m'avait comparée-J'allais savoir comment il me voyait vraiment, quels désirs il projetait sur moi.
Tétanisée comme à l'approche du verdict d'un test HIV, je reluquai sur google images toutes les blondes de ce petit film...

Je trouvai enfin mon sosie du soir :

Un peu rassurée et souriante à l'idée qu'on me lâche 2 secondes avec Emmanuelle Seigner, je souriai en moi, à l'idée qu'il pense à ma pomme affalé comme une merde devant la téloche, et que cette fille à qui il me compare, une excellente amie la connaît et m'affirme que c'est mon sosie.
Juste de bons yeux le S, alors?

Navrant! Une affaire d'apparence et ça me met dans l'état d'une minette de 13 ans avant le concert des "Tokyo hotel"

Je sais que grâce à cette fille, je dormirai normalement, que si elle avait été plus belle, je dormirais comme une reine.
Et si la fille avait été le sosie de celle qui faisait des grimaces dans le mythique film "cry baby" (Delit' Faciès, l'appelait-on), qu'en adviendrait-il été de ma nuit?

C'est con mais rigolo : c'est moi.

Bonne nuit mes petits amis.

Pour ceux qui ne sont pas encore allés voir 99 frs...



Merci Aki.

dimanche 14 octobre 2007

Chaîne alimentaire


Hier, la plus jolie fille de la soirée m'a félicitée sur ma tenue alors que la plus complexée m'a demandé si je n'avais pas trop froid et à quoi ça me servait, au quotidien, de dépasser tout le monde d'une tête.

Le garçon le plus agréable, m'a quant à lui trouvé sensuelle quand le plus laid m'a demandé, la bouche pleine :
"Quand est-ce qu'on baise?"

jeudi 11 octobre 2007

Brève d'école




Après la classe, échange avec un adorable cancre :

"-Maîtresse, pourquoi les femmes quand elles marchent, et bein elles font plein de bruit avec leurs chaussures?
-Parce que leurs mots, seuls, ne résonnent pas, petit."

mercredi 10 octobre 2007

Un jour, je chercherai un masseur

Mon dos me fait de plus en plus mal et, à 21h30, mes boules Quiès sont déjà en moi.
A défaut d'un mâle, que je ne veux pas.

Ceux du marché actuel manquent tous d'au moins un attribut essentiel pour me plaire : l'un est trop petit, l'autre se trouve aussi beau qu'il me pense joueuse (le danger c'est qu'en tous points, il a raison), un tel manque considérablement de classe et machin-truc n'est pas assez beau.
Et la moitié de ce panel revêt d'une dentition plus que douteuse.

Le garçon marié et daroné de l'an dernier refait surface par voie textoïque.
C'était drôle cette façon de revenir à moi, un soir où je me demandais quand-est-ce que Simon allait bien pouvoir reprendre son parapluie, "dans trop longtemps", craignais-je, alors je ne dormais pas...

A une heure du mat', enfin libérée de mes pensées (car rassurée par une météo à venir des plus humides), le garçon de l'an dernier ("lui") reprenait sa petite place.
Sûrement drogué, il me faisait part de son regret de ne m'avoir connu avant l'accident (sa femme : un tiers de moi & sa fille : belle au point qu'elle aurait pu être mienne), puis c'est comme s'il rédigeait ma propre annonce Meetic.
Et après?
Je ne l'aime pas lui non plus.

Plus besoin de faire semblant maintenant que la mariage de Mi se dessine.
Les couleurs sont pastel, les lignes, droites et la mariée, brune.
Je m'en fous; il regarde encore mes photos floutées.

Via Facebook, j'ai retrouvé mon premier amour qui a qualifié notre idylle passée (il y a 9 ans) de "complicated". Je ne l'ai pas aimé.
Mi non plus.

Car moi, toujours pas.

lundi 8 octobre 2007

Au pays des crottes de nez, les malades sont reines.

Dents jaunes qui se chevauchent-cheveux-gris-barbe grise est de retour.

De simple remplaçant, il est parvenu à se faire muter dans mon école jusqu'à ce que mort s'ensuive le coquinou et sa classe (le lieu, on s'entend car sa classe veille dans une contrée par trop lointaine, vous l'aurez compris) effleure la mienne. Limite si je ne sens pas au travers des murs son haleine bon marché...

J'exagère, il est gentil O. et pas con non plus, loin s'en faut mais franchement quand t'as l'accoutrement de Besancenot et que, la crotte de nez pendante, tu oses demander à une jeune-fille fraîchement douchée, parfumée même :
"Ça te de dit de venir dans ma classe? Je te montrerai ma fresque", t'es juste à côté de tes pompes dont la semelle fout le camp.

Surtout qu'aujourd'hui, comme souvent quand je plais plus que de raison, j'avais laissé ma beauté à la maison, ayant pris soin au contraire d'emporter mes yeux rouges, mon nez rouge assortis, pour la caricature, à un pull rouge troué.
J'avais la barrette de Julien Doré et les cernes d'Annie Girardot.

Demain, je me ferai bonasse.

dimanche 7 octobre 2007

j'ai mal au dos mais je n'oserai jamais demander à un mec de me masser, c'est grave docteur?

L'engueulade conjugale est toujours teintée d'un enjeu dangereux : se faire aimer (désirer) plus et/ou aimer l'autre(désirer) moins.

En amitié, l'engueulade me fait juste du mal.
L'enjeu n'étant pas sexuel, ce n'est que fondamentalement qu'on a la possibilité ou non de dé construire ce qui en l'autre ne plaît pas ou bien l'obliger à composer avec.
Pas de maquillage teinté de semence ou de bruitages quelconques, pas de sous-vêtements pour le faire passer outre mon imparfaite nudité.

L'amitié, c'est la pilule avalée sans l'eau. Ça peut rester coincé cette connerie. Allégorie du sexe considéré comme liquide, si tant est que la femme mouille.

Bref, autour de moi foisonnent quelques filles, des amies même. Toutes ont un mec sauf une. Je ne m'engueule avec aucune sauf une. Même pas besoin de vous faire deviner qui c'est.
Recréer ensemble tout ce qu'il y a de délétère dans le couple, c'est cynique car réalistement sombre. Et après...?
Après, juste cette misérable réflexion commune :
"Revoyons-nous quand on aura un mec".

Obligées un peu de la trouver cette paire de couilles. C'est moche ça l'obligation. Un pansement s'use vite, c'est crade et sans intérêt quand on le jette.
Et aux couilles, j'ai toujours préféré les cheveux fous. Va comprendre...
Trouver des pieds, à la limite. Bonne limite, tiens.

Tout ce qu'il m'est jamais arrivé de bon, voire de transcendantal n'a émané que d'un surplus d'"assumation" de moi, un bien être absurde.
Jamais du manque : Le manque crèe la demande. La demande honorée, le pouvoir puis la lassitude enfin l'abus de pouvoir, la haine de soi et le manque de pouvoir le dégoût de soi.

Tu crois qu'un dimanche débuté par la masturbation peut se solder en dimanche sous vos applaudissements?! Il fait beau, ce serait chouette.

Sinon, ouais, ça baignasse. Vu et adoré "99 francs" hier. J'aime Beigbedder pour les mêmes raisons que je m'aime moi : il est un peu trop facile de le (me) détester.

La facilité m'a toujours déroutée.
Arrêtons un moment de croire qu'elle me dégoûte. (C'étaient mes fleurs, bah quoi merde, on est dimanche)

jeudi 4 octobre 2007

Petit S est dans la place!

Dans la rue, en quittant l'école, un homme m'effleure :

"-Je vous aurais bien fait la cour mais vous êtres plus grande, je me sentirais trop petit..."


J'ai souri durant tout le chemin du retour, c'est déjà ça.

mercredi 3 octobre 2007

T'es toi quand je parle

«Une condition capitale pour toute jouissance, c'est de se limiter

Sören Kierkegaard - Extrait de Le Journal d’un séducteur


Il a pioché dans ma bibliothèque puis m'a demandé, cachant l'objet derrière lui, lequel il avait bien pu s'approprier. Instinctivement, et parce que c'est mon livre préféré, j'ai répondu : "Journal d'un Séducteur"?
Dans le mille.
Pour ce genre de détail, Simon, c'est un peu la famille, les murs. Une famille secrète, sinueuse, un mur parfois rose, parfois rouge, blanc souvent, noir parfois, mais gris, jamais.

Livre prété, annonce d'une prochaine soirée fiche de lecture.
Puisse t-il lire vite...

Simon, c'est mon intermittent es soirées ado à la sauce Woody Allen.
C'est le seul mec qui ne connaît pas Mika, qui n'a jamais entendu parler de Rihana (la chance!), à qui j'ai fait découvrir "la tortue" et Julien Doré!

Il m'a avoué il y a peu qu'il avait failli tomber dans le piège de l'amourachage avec moi, l'été dernier, car il m'avait sentie "vraiment moi-même".

"A l'aise plutôt", ai-je rectifié :
"je peux être moi-même et à l'aise, mais mal-à-l'aise, c'est aussi moi. Moi, touchée, mais moi."

Petits cons conscients de nos atouts respectifs, nous nous voyions, le soir dernier filmés 24h/24 créant la révolution de la tv-réalité.Un tabac, ce ne pourrait en être autrement. "On serait pas mal censurés quand-même..."

"-Tu crois pas que tout un chacun, dans sa petite vie lambda, ne croit pas pouvoir intéresser tout le monde, prétendant que ses soirées sont plus belles que tes nuits?
-Oui, et alors? Ca change quoi?"


Pour ce genre de réponse, Simon, tu es et resteras the mec to be.