lundi 26 mars 2007

Un Burger King et on se connaît plus












Amsterdam, c'était aussi :

Le voyage-aller en première classe du Thalys : petit-déj' offert, boissons à foison, détails me permettant d'être juste bien;
Mon pouvoir comico-attractif décuplé par un merveilleux THC;
La haute gastronomie : 2 repas au Burger King m'ayant permis de constater le fade du double Whooper en comparaison au XXL;
Une pute en vitrine qui me fait un doigt d'honneur au travers de son aquarium car j'ai osé pointé mon objectif sur elle- encore eût-il fallu que je le déguise en bite;
La rencontre inopinée de Sylvain et Juvénal dans un bar de beaufs dans le quartier des te-pu, moi habillée en polaire, bas de jogging, même pas lavée, même pas belle;
Le mutisme pathologique de ce dernier;
La magnifique soirée avec eux, totale régression à prendre à parti tous les gens complètement "normaux" du coffe shop, alors que nous montrons, pauvres petits Français, toute notre mollesse et notre dédain, avachis sur nos fauteuils zébrés, virés d'un coffee shop donc, faut le faire;
La pizzeria à 4 ou nous ne parvenons pas à décrocher mot, anesthésiés;
La vulgarité et la connerie des Britney Spears de notre Budget Hostel qui se font défoncer par des rugbymen à 5h du mat', dans le dortoir, au milieu de 12 dormeurs, dont Anais et moi, j'étais à 2 doigts d'en vomir mon Burger King, auquel cas, je leur aurai défoncé leur mère!!
La petite dispute avec Anaïs -"tu as parfois des pulsions d'agressivité" -arrangée par un franc soleil et un chocolat bien crémeux;
Le trajet du retour en Thalys avec Juvénal (rentrer accompagnée alors qu'on a fait l'aller seule donne un goût de "Premiers baisers" à ce week-end) à mes côtés qui a perdu sa laisse, donc son Sylvain;
Son envie de me pécho dans les chiottes du train et son étonnement de m'en trouver étonnée : "vous, les parisiennes!", ses baisers, ses mains moites qui tiennent les miennes longtemps et très fort, ses ongles rongés au sang, ses longs cheveux, son joli minois, sa boucle d'oreille, son "Je vis en apnée, moi, c'est pour ça que je ne parle pas", son "laisse-moi ton numéro au cas ou" suivi de "Moi, j'ai pas de réseau mais je te sonnerai"
Ma chance.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

vous les parisiens(iennes) quoi?

-M- a dit…

Je n'aurai certainement jamais la réponse de sa bouche! Les rares fois ou il m'a parlé, c'était pour me dire : "C'que tu fais parisienne!", je lui demandais ce que cela signifiait et rien. Cela doit tout simplement dire civilisée, va savoir....

Anonyme a dit…

Je suis on ne peut plus sérieux lorsque je dis que je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de fierté à chaque fois que je me fais traiter de "sale connard de parisien"...

Anonyme a dit…

EDF/GDF qui passe au moment ou je regarde les photos de ton blog...Je commencais tout juste à lire le texte, la dernière photo etait donc affichée...LOL

PS : Suis mutée sur Paris donc si tu connais des noms d'école à éviter absoluement...

Anonyme a dit…

Argh ca fait envie ces photos. C'est lequel Juvabien, juvamine, sur les photos ?

-M- a dit…

Juvapasbien est celui aux cheveux noirs. Cette photo ne lui rend pas hommage.

Anonyme a dit…

les chiottes ,en générale,d'un train en particulier, serait ce un thalys, ne fait pas le même effet sur "nous les parisiennes" qu'une cabine de l'orient express arrivant a venise...triste sir.