samedi 18 août 2007

La main au panier



Kenza est revenue du Maroc, sans doute épilée intégralement, parfumée à outrance et french manucurée, tiens, ça ne m'étonnerait guère.
Elle va le pépom, elle avalera sans doute et se fera baiser au moins 3 fois; il pensera sans doute à moi durant l'une des parties.

Et moi, retour place de la boule.
Je ne ferai pas l'amitié, pas avec lui du moins.

Semaine vide au possible : personne à Paris, flemme de m'abonner à Vélib', flemme aussi de préparer ma rentrée scolaire qui m'offre la double difficulté de la petite section de maternelle et du CM1.
Maman, je veux pas aller à l'école!
Mais personne pour m'entendre.

Les gens qui me découvrent dans la vraie vie sont toujours très étonnés de découvrir ce blog et sa mél-ancolie ambiante.

En effet, dans la vraie vie mesdames et messieurs, j'ai toujours été le clown de service : Amuser la galerie, fédérer les troupes, user de grande-gueule et d'ironie en permanence, voila comment on me voit, comment je plais ou énerve.Je ne vis pas, je sur-existe, cela me surexcite et m'empêche de réfléchir.
On me veut actrice, star, femme d'affaires Barbara Gould pourtant je suis maîtresse et je ne pouvais trouver métier me ressemblant d'avantage. Créativité, culture, jeu, énergie, sociabilité, masque permanent : ce métier n'en demande pas moins.
Jamais tiède, jamais lambda : Je n'aurais pu voter Bayrou!

Cet été, c'est ainsi que j'ai réuni autour de moi une vingtaine de personnes, que je me suis faite inviter le soir à toutes les tables, qu'amusée, j'ai refusé des apéros de blaireaux.
On me demandait une place à mes côtés pendant les repas. On se battait pour que j'intègre l'équipe d'untel durant les trivial poursuit (et ouais c'est aussi ça les colonies de vacances).
J'étais connement heureuse car le bonheur se nourrit essentiellement d'apparence et de petites gaietés.

Mais le fameux lendemain de cuite avec S., ce soir où une infinité de tequilla m'a guidée à son lit, c'est un nez de clown triste que j'ai voulu cacher. Isolée, je suis allée me taper un boudin seule sur mon lit superposé...

Une tripotée de connes, présidentes du fan club du dit-S est allée me voir pour me sommer de redevenir la grande-gueule du début :

"Il faut assumer le rôle qu'on se donne, tu ne peux pas te permettre de changer radicalement, ça bouleverse tout le monde, regarde S., il ne parle plus, du coup personne ne se parle! Tu es responsable de cette ambiance de merde en changeant du jour au lendemain. Tu n'as pas le droit d'aller mal...etc etc!"

Faire semblant d'aller bien, m'expliquer avec S.
Tout fut résolu dés le lendemain.
Une histoire de forme, encore et toujours.

Voila pourquoi je ne veux plus faire l'amitié avec lui.
Je ne veux plus rien cacher.
Lui donner des bribes de reconnaissance, encore moins.
Aucun autre choix que de faire ma morte, pour l'instant...

Le temps de faire l'amour au moins.

3 commentaires:

Mr.Z a dit…

Spleenerie rime avec .. avec ? lâche donc ce jeune homme qui affiche une et une seule mauvaise chose à te lire : aucune confiance en lui.. c'est marrant d'ailleurs j'étais une fois avec une fille qui avait 5 cm de plus que moi et ca se passait trés bien, on a jamais parlé de taille je crois d'ailleurs.. enfin..
allons allons l'été ne vas pas se terminer sur une note aussi tristounette. non non non mon bichon ! Mr.Z , dans toute sa bonté et sa poésie veut te voir sourire et rentrer détendue sur Paris.
je veux bien sur ici parler de ce que tu as absolument besoin avant de recommencer à dompter cette horde de petits sauvages : un repos complet à la campagne with ze natural flowers, ze marmelade and ze morning coquin with ze balade, enfin bref tout ca !

Anonyme a dit…

nice holidays! :)

N'est on pas tous dans ce cas? Au moins tu connais et tu partages ce qui se cache sous les apparences. Reste à apprendre à vivre avec.

Ps: mr Z. nous revient aussi frais comme un gardon je vois.

-M- a dit…

Ne te défile pas Fred 680. Les macarons nous attendent cette semaine...