mardi 13 janvier 2009

Ingé-nue

Noémie (ma copine super futée qui m’avait cloué le bec avec la fameuse citation de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ») m’a affirmé que mon rêve d’accouchement signifiait tout simplement mon renoncement à l’enfance.

En gros, elle a réussi à me faire croire, qu’une nuit, mon inconscient m’avait fait accoucher de ma propre enfance.
Elle est forte cette Noémie.

Puis la conversation a tourné sur l’ingénieur du réveillon dont je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire lorsque j’évoque notre début de relation aussi belle qu’elle n’est restée qu’un début de relation.

Voilà, l’ingénieur me courtise comme un crève-la-faim depuis nos ébats plus que tumultueux et moi, je l’envoie balader comme un toutou le mettant en garde de mon envie, certainement proche, de le siffler.
Qu’il s’y prépare. Il remue la queue : il est content.

L’ingénieur est le genre de types avec qui je pourrais faire ma vie.

Mais, l’adolescente AB Prod’ que je suis restée craint qu’il ne fasse rêver toutes les midinettes dans la rue.
Qu’il ne soit pas l’être parfait à exposer.

Je dis à Noémie qu’être avec lui, c’est de fait, un peu renoncer à mes rêves.
Mais ils m’ont fait du mal mes rêves.
Et qui a vraiment construit sur des rêves ?

Noémie m’accuse de me comporter comme un mâle lambda avec les garçons (la volonté de l’exposer à la foule, de lui mettre un sac plastique sur la tête pendant l’amour si son visage ne m’apparaît pas parfait dans l’effort…)

Je sais pourtant que je n’en ai pas fini avec l’ingénieur.
Si c’est ça accoucher de son enfance, et bien, on nous a menti : ça ne fait pas mal du tout.

3 commentaires:

richard a dit…

renoncer ou ne pas renoncer à ses rêves : sans doute LA question.

CAPTAIN a dit…

Eh bin je suis bien content de pas te tourner autour, quand je lis ça ! révoure au grand public, ouais ! biz. cap10

-M- a dit…

richard : question à laquelle je tente chaque jour de répondre. On y est presque!

Captain : Je ne comprends pas pourquoi tu dis ça!