mardi 27 octobre 2009

Je crois qu'il doit rester une demi pizza quelque part

Notre corps, c'est de la flotte, si on ne le bouge pas, il pourrit.

C’est ce que mon ostéopathe m’a dit hier, étonné de constater à quel point j’étais incapable de me relâcher quand il tentait d’apaiser mon terrible mal de dos, triste pour moi en m’imaginant ne jamais lâcher prise.
Faire des manies, tout le temps, pour tout.

Ca fait longtemps, nous. Je suis presque intimidée de revenir ici, sans valise, ni sac de couchage, mais seulement munie d’un attaché case moisissant…

J’ai presque honte de me rendre compte qu’à l’instant même, c’est de boulot que j’allais vous parler. Alors je ne le fais pas. Parlons du vide, plutôt, mais parlons-en vite.

Petit inventaire de mon bestiaire amoureux depuis juin dernier : (c’est l’ostéopathe qui m’a conseillé de remettre mes pendules à l’heure)
En juillet, j’ai couché avec un garçon qui voulait que je lui lèche le fion. Ca pourrait être moche mais comme ça rime, vous ne pouviez passer à côté. Lui, si, il est passé à côté de moi. Dégueu, il était.
Au mois d’août, j’ai failli tomber amoureuse d’un petit gros compensant son habillage ingrat/gras par un humour et une gentillesse à rendre amoureuse une aveugle. Mais mon regard Rayon X ne l’a pas loupé. Ou si, peut-être. De toutes façons, il embrassait mal.

En septembre, je l’ai revu, lui, celui dont je pourrais bouffer la peau, arracher les cheveux, faire cuire la langue, le seul qui a le droit de me porter, de m’emporter, celui dont je peux, dés le matin goûter la peau, sentir le souffle, celui qui me fait tellement mal parce que celui qui fait le plus mâle : Oui, j’ai revu le marin.

Pendant un week-end, nous sommes restés à l’abri de la lumière, enfermés chez moi, à se consommer, à se consumer. Je l’ai regardé m’aimer, il m’a regardé mémé.
Après ce week-end, hormis quelques textos, rien.
Il ne faut jamais allumer la lumière.

Je ne suis amoureuse de personne, je couche de temps à autre avec un mec casé qui jamais ne se soucie de moi hors cabriole. Je ne coucherai plus avec ce mec casé, tiens.

Je n’ai plus envie d’avoir à rallumer la lumière, je veux juste jamais ne la quitter des yeux.

2 commentaires:

filsdelaplage a dit…

... so you're back, from outer-space... Ca fait plaisir de lire tes mots...
Prends soin de toi !

richard a dit…

Tes mots n'ont rien perdu de leur tranchant. bises