samedi 9 décembre 2006

Lui...


Même en rêve, il me harcèle.


Je croyais que c’était impossible, je ne m’imaginais pas à ce point-là.
Il est là, toujours.Plus beau qu’hier encore.

Il me manque tellement, je ne sais plus quoi faire.
Ce soir, on s’est vu un petit quart-d'heure.
Mais ce seul quart-d'heure....Homérique ! Dantesque ! Épique !

Je pense avoir été trop fougueuse tellement mes lèvres le désiraient.
Je le voulais, je l’ai touché. Le simple contact de mes doigts déjà m’invitait au supplice.
Il y avait une flamme, brillante, suave, je savais que c’était intensément réciproque.
Et puis, enfin, il s’est rapproché.Enfin.


Tout entière je me suis abandonnée, mille fois j’ai vendu, cédé même, au diable les lambeaux de mon âme, renié cent fois mes idées les plus fermes pour tomber, retomber.
Me corrompre, me livrer, m’enivrer de ma déchéance, jouir d’une petite mort.
Nue, effacée. L’instant charnière. Silencieux, cérémonieux.


Yeux mi-clos, comme pour saisir la beauté déchirante du ciel de l’Atlantique aux abords de l’orage, la main tremblante d’émotion comme au soir d’une vie d’Homme, quand la conscience s’envole librement vers les nues.La seconde éphémère et langoureuse qui précède les moments décisifs.
Il m’a eue. J’étais digne, résolue, mais vaincue, déjà … je lui appartenais.
Je ne respirais plus que pour lui.


Beau, désirable, unique.… ouais, j'ai fumé une bête de joint ce soir!






























4 commentaires:

Anonyme a dit…

Raaah, chier... C'est exactement ce qu'il me manque ce soir...

-M- a dit…

Je constate ça, ta soirée semble s'être transformée en nuit interminable. Je suis quant à moi heureuse d'avoir dormi 11 heures; puisse ce bonheur durer au moins toute la journée...

Anonyme a dit…

en même temps, a vivre dans le même arrondissement, je vais bien finir par te demander de me dépanner d'un joint un jour ou l'autre...

-M- a dit…

gé:Mais le bonheur reste fugace Gé, surtout avec cette substance car il n'est qu'illusion.Ne pas fumer permet de ne pas tomber dans la vie ordinaire mais d'y marcher nonchalament, tout le temps.

Joli Kiwi: Je n'en ai jamais à moi.