jeudi 26 avril 2007

Sarko soirée

Dans la série incohérences Mélaniennes, mon programme pour la soirée à venir : le monologue vergesque du petit Sarko sur France 2.
Pourquoi ce (non) choix?
Ce soir, il n'y a rien d'autre à la TV.

Hier soir, ce n'est pas pour Ségo mais pour Julien de la nouvelle star que j'aurais pu voter.

Anais aime ça en moi : ce côté à la fois cynique et fondamentalement léger.
C'est vrai ça, je suis capable de m'extasier devant des prouesses école-des-fanesques,jusqu'à en ressentir de la joie, palpable trop souvent.

Capable assez souvent d'affirmer j'M/ j'M pas tout en condamnant tout ce qui croyait me plaire la seconde d'avant, quand je pousse un tantinet la réflexion.

Capable d'aimer la légèreté tout en refusant de m'y livrer au quotidien, de pousser hier 3 de mes copines à se faire chacune une coupe avec moi, pour justifier mon envie de simili carré plongeant.
Une façon à la fois de me sentir libre de tout dogmatisme et enfermée dans ma petite censure narcissico-sensible.

Je refuse de chercher un mec, juste pour la bagatelle. En effet, je n'aime plus trop boire pour avoir, et sans stupéfiant, il n'est de rapport physique à proprement joyeux ou plutôt libéré de toutes contraintes.
Obligées de jouir, obligées de s'agglutiner à une chair suante dans le but de vivre, de bouger nos petites fesses, d'onduler (ce verbe m'a toujours joliment dégoûtée), de montrer à l'autre combien on est bonnasses dans l'exercice sensuello-esthétique de notre corps en mouvement.
C'est de la vente au rabais.
Un exercice de style lambda.
Non merci, je ne suis (peut-être) pas de celles.

Pourtant, je continue à me faire épiler chez l'esthéticienne toutes les 3 semaines, réclamant à chaque visite l'autoroute, de façon à favoriser tout type de circulation, je m'achète des fringues constamment, je me délecte d'un regard, d'un sourire, d'un mot doux masculin.
Je pense même parfois à faire ma "Sam" avec lui.

Est-ce parce qu'ils me font envie ou parce que finalement, je ne sais pas vraiment qui choisir, entre le rose clair et le rose fuschia...?

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Fuschia, indubitablement, et uniquement pour l'orthographe (au moins)

-M- a dit…

Uniquement et au moins : paradoxe!

Anonyme a dit…

"vergesque" : tu vises l'avocat ou fais référence à Apollinaire ?

-M- a dit…

Hapax!! De retour! Où te terrais-tu? Tes commentaires m'ont manqué, vraiment.
Alors, vergesque, vient de verge et c'est un néologisme.

Anonyme a dit…

Je penchais donc bien pour Apollinaire, ne voyant pas au demeurant ce qui dans Sarko' pouvait te faire penser à Vergès (au delà de leurs débuts en robe, noire), la tendance au priapisme - la (trop) fameuse érection présidentielle - est bien plus d’à propos.
Flatté que mes commentaires t'aient manqué (vraiment !) ; je me suis tu ayant peu à dire mais surtout vacances : je ne me terrais mais me suis tiré (non atterré, te rassure-je) tout simplement.
(j'aime bien ton carré à ce propos : très photogénique – une robe découvrant les épaules l’accompagne ?)