dimanche 26 novembre 2006

Mes piqûres de moustique


26 septembre

Hier, sortait le 3ème album de Delerm : "les piqures d'araignée" et ce matin, je m'éveillai sans pouvoir ouvrir mon oeil droit (ouf, je reste crédible politiquement vaille que vaille) : ma paupière était enflée car ravagée par 3 piqûres de moustiques. Je ne suis pas allée travailler. A ma place, vous y seriez allés, je m'en doute mais l'image, toujours l'image....
Je découvrai ensuite l'ampleur des dégâts de ces batards d'insectes : un visage post-ado et un corps papier de verre.
Je fonce chez le pharmacien en pyjama-lunettes de soleil, j'ôte mes lunettes devant lui, il me lance un "olaa" qui en dit long. Je me dis alors que j'ai eu raison d'écouter ma superficialité ce matin en n'allant pas travailler. Il me vend une crème pour ma paupière. J'apprends ensuite que Vincent Delerm fait un show- case à la fnac. Prune m'invite à y aller et je me dis qu'il est temps d'assumer pleinement mon côté starlette d'un seul été avec mes Rayban et mes cheveux dans le vent. Et hop, une jupe, des bottes, pour attirer les yeux la ou c'est joli, et hop un trench pour faire riche aussi pas boutonneuse crasseuse, boutonneuse malchanceuse plutôt.
Je rejoins Prune, dépense en 5 minutes chrono 72 euros chez Gap pour 3 hauts dont un est déjà un peu décousu.
Puis il est temps de faire la queue pour mon pote Vincent. Beaucoup de filles dans cette file d'attente, quelques mecs habillés dernière tendance dont un mérite d'être décrit : jeune blondinet à chapeau beige, pull rayé tons fushia, noir, vert;, jeans retroussé et espadrilles noires. Bravo pour les espadrilles. Je parle à une fille dans la queue, lui demande des conseils pour W. : " Crois-tu qu'il faut que je m'accroche à un mec maqué depuis v'la le temps?-Oui! Drague-le! Mais n'attends pas trop longtemps!"
Je réfléchis, sais que je ne m'abaisserai pas à ça et sais aussi peut-être qu'il représente aussi un défi pour moi, pas seulement mais un peu, donc mieux vaut attendre. Attendre de savoir s'il me plairait autant, libre.
Le show -case bat son plein, l'heure des questions du public. Biensûr, je pose ma question : "Vous parlez du square Montholon dans une de vos chansons, quelle drôle d'idée, je connais bien ce square, j'habite dans les alentours, et vraiment il n'est pas terrible".
Et lui de me répondre qu'il aime bien parler des endroits pas terribles.
Il finit l'interview, je viens le voir pour le prendre en photo avec mon portable. Je lui lance : "c''est pour envoyer un MMS à mon copain" et lui : "c'est quoi un mms?" C'est bien, le square Montholon". Il m'aime bien Vicent, je le fais rire, il sait à qui il a à faire. Je l'aime encore plus depuis, ce' qui je le confesse, n'étais pas bien difficile.
Il chante la fameuse chanson sur Montholon ensuite et en citant ce square, rit, les gens du public rient et me regardent.
Conclusion : Même môche, je m'aime car même moche on me voit toujours de la même manière : autrement.
Je vous précise que je ne me suis pas faite piquer les chevilles.

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