jeudi 8 mars 2007

Je vais (presque) mal, ne t'en fais pas.



Ras-le bol de rentrer le soir chez moi, harassée, énervée, avec la tête débordant de cris de gosses à tout va, envahie d'une seule envie lascive : le visionnage d'un bon Dvix..., pour tomber une énième fois sur.... un film porno-crado-mêmepasrigolo!

Ce soir, j'avais prévu "Je vais bien, ne t'en fais pas" qui a rafflé 2 Césars, qui paraît-il fait bien chialer comme il faut et qui m'intéresse parce que Moi-je ressemble à l'actrice principale-surtout niveaux oculaire- selon untel ( Aurais-je pu faire meilleur choix de film en cette soirée de la feu-meu?!)

Mais Emule en a décidé autrement...
Après "femmes mûres pour bites dures" et "chattes qui pissent" (un festival de femmes s'amusant à pisser sur les hommes du haut des ponts, direct aux chiottes c'est hygiénique au moins, c'est free ride allons donc), je tombe sur "vieilles secrétaires salopes dans l'espace".

Donc, tout ne va pas bien, tu peux t'en faire.

Je sais qu'il lit mon blog, ce qui ne fait qu'intensifier mon mutisme.
Je sais que je lui plais, ce qui ne fait qu'intensifier sa frustration et je sais qu'il me sert à m'en foutre complètement d'être en couple ou non, ce qui me permet d'obéir à mes idéaux d'indépendance.
Mais je sais surtout que notre relation ne mènerait à rien et que c'est pour ça qu'il me plaît.
Je sais qu'il pourrait devenir un vrai pote et qu'il faut donc que je fasse profil bas sur ce blog.
Je sais qu'il sait tout néanmoins et par conséquent, j'ai le droit de faire profil bien haut dans la vie.

Michaël, en un mois et demi, sinon, n'a pas animé en moi les mêmes pulsions d'avenir que le garçon sans innocence en 2 soirées!

Outre le fait que ce garçon sans innocence présentait une infiniment plus belle robe que celle de Michaël, un meilleur phrasé aussi, une drague incroyablement plus aiguisée, affinée, maîtrisée, j'ai vite compris qu'il m'était inaccesssible-c'est moi qui ai souhaité le rendre tel quel- et c'est ce qui fait que c'est de lui dont j'ai rêvé une fois et non du gentil Michaël.

Et oui, on en revient là : dés qu'un mâle se montre gentil, en demande, en attente alors que je ne partage pas une once des ses sentiments, mon désir pour lui se mue en dégoût.

Je ne pourrais aimer un gentil Michaël, ni même un gentil Martin, même pas un gentil Mi, c'est dire!
Mais je pourrais aimer un mec (lambda mais divinement beau et malin) qui m'envoie 2 jours après notre première nuit, ce texto pourri :
"Bisou, à bientôt j'espère..." avant de disparaître comme un connard de la circulation, même à robe égale je crois.

Quoique... Si Michaël m'avait rincé l'oeil comme jamais, ce plaisir visuel aurait pris le pas sur toute branlette midinetteuse.
Un temps, du moins.

Heureusement donc qu'il est là,et heureuse pour lui que je sois au moins autant là pour lui.

NDMJ (note de moi-je post 10ème lecture) : Il est question non de 1, non de 2 mais de 3 mâles dans ce billet, mais seuls 2 d'entre eux font (un peu) mal.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi j'aime beaucoup dire "à un jour". J'ai une amie dont le prénom commence par un M aussi qui m'avait offert le livre de son frangin qui avait un très belle tournure de phrase, pour cette histoire des sentiments de l'autre qui forcent au dégout. Ou alors non sa tournure de phrase était à propos d'autre chose. Confusion. Je pourrai revenir en arrière et effacer. Mais j'aime pas trop faire ça. Faire face aux erreurs et errances c'est mieux. C'est mal de regarder des divx la qualité est pourrave et après on se dit c'est un film bof alors que peut-etre pas du tout.
Je reviens sur "à bientot j'espère" c'est très con comme tournure. "J'espère" ca veut rien dire, t'es pas Beyoncé entre 8 gardes du corps, transformer "j'espère" en réalité c'est pas si dur. Suffit de se bouger. non ? Surtout si c'est toi qui l'a embrassé. Easy money.

-M- a dit…

Pascal : Je me rends compte que tu te perds presque autant que moi dans mes romances adulescentes! Le garçon sans innoncence, ce n'est pas Max, c'est un autre : un ancien serveur de mon bar QG devenu aujourd'hui patron de 2 boutiques et péteux comme c'est pas permis, ça va de soi; un mec que j'ai revu 6 ans après par hasard et avec qui j'ai passé 2 soirées, dont l'une "vraie". C'est pour cela que j'ai relevé son texto, si décalé par rapport à l'intensité de notre soirée. Gentil d'analyser son texto tout naze en tous cas. "A un jour", j'aimerais bien recevoir ça, tiens...
Sinon, y a des div x de très bonne qualité et des dvd pourris et inversement.
J'ai bien aimé ton commentaire, touchant au début.
A bientôt...

Anonyme a dit…

Ouhla. J'avais compris qu'il y avait Max et un coupable et un homme marié. Je pensais que le texto était de Max. Qu'entends tu par "vraie" soirée ? Je me permet ces mots sur son texto, mais au moins envoyer ça, c'est toujours mieux que se murer dans un silence pas courtois. J'ai peut-etre un problème perso avec le terme "j'espère".
Je trouve interressant ce rapport avec le troisième homme, le marié qui lit (salut, ca va, wesh bien ma gueule ou quoi tavu) tu vas faire quoi ? Ouvrir un deuxième blog pour expulser ce que tu ne peux ni dire ni écrire ici ? Une relation doit-elle forcément mener quelque part ? Tu vas le pousser à la faute ?

Anonyme a dit…

ô si, "j'espère" ça veut tout dire : ça veut dire je laisse venir, que je ne ferai rien pour l'en empêcher mais rien non plus que pour ça vienne... Laisser vivre... Philosophie très égoïste, qui ne mène nulle part, mais tellement simple quand on y arrive...

-M- a dit…

Pascal : Je salue ton optimisme textoien, si je puis me permettre ;-). Une "vraie" soirée dépasse une soirée platonique avec un Max, pour répondre à ta question.
Quant à l'homme marié, mon but n'est surtout pas de le pousser à la faute car je partage tout-à-fait ton point de vue sur la relation : non, elle ne doit pas forcément mener quelque part. Le fait qu'il me lise m'amuse en un sens, d'autant plus qu'il ne doit pas savoir que je sais qu'il me lit (sauf s'il lit les commentaires, peut-être). Cette non-relation avec lui symbolise bien mon statut général et j'aime ça.

Hapax : C'est comme ça que j'ai lu ce texto et je me demande encore comment j'ai pu autant philosopher sur ces quelques mots, certainement mal employés, en plus!
Laisser vivre, ne pas se vendre au rabais, oui, il faut que je me l'achète cette philosophie là. Place au marketting de luxe désormais!

Anonyme a dit…

J'ai le droit d'aimer les anglicismes???

Anonyme a dit…

Sauf qu'à se laisser vivre, tu ne te vends pas, tu te laisses acheter et ce n'est pas toi qui fixe ta valeur...

-M- a dit…

Si, justement, à me laisser vivre, je guette l'acheteur qui rôde et à moi de choisir le plus offrant. Ceci émane d'un jeu des plus subtils, très cher...

Anonyme a dit…

Sauf que tu dépends entièrement du marché où tu stagnes, tu ne provoques pas la demande qui en augmentant rendrait ton offre plus rare, donc plus chère... tu restes soumise aux enchères du moment... quoique... quoique... le feu des enchères, remarque, brule parfois ceux qui s'y adonnent et ils se consument alors pour toi, mieux que par un démarchage à domicile... ah ! Adieu romantisme ! Vive Houellebecq !!