dimanche 4 mai 2008

La fascination du pire

J'ai pleuré à 14 heures, mangé un carré de chocolat à 16 heures et vomi à 16 heures 30.

J'ai vomi ma faiblesse, j'ai vomi ma dépendance, j'ai dégueulé ma peine et craché l'océan de vague à l'âme.
L'atlantique, pour sûr.

Avant le vomi, avant les larmes, j'ai fait s'envoler mes pensées via le vent normand. Le vent fut aussi bon que les crêpes juteuses et les moules, petites.
La pluie aussi violente que le lit de l'hôtel, minable et le retour du marin, timide.

Depuis une semaine, ce même texto quotidien : "Tu fais koi?", depuis une semaine mes textos toujours (trop) tendres et depuis une semaine, sa peur.
Il y a deux jours, je lui demande : "Tu m'aimes?" et lui de me répondre : "Je le crains".

Craindre, hélas, sous-entend attendre le pire.

Et si le pire, c'était moi?

1 commentaire:

richard a dit…

Une bise en passant au milieu de tes tourments...