mercredi 27 août 2008

Des vacances sans conséquence

Lorsque Vincent a payé l'addition, je me suis presque sentie coupable de n'avoir, quelques semaines avant, mesuré les conséquences de mes seules lèvres posées sur les siennes il y a quelques semaines : des effets sur son corps et pire : sur son coeur.


Vincent s'est ouvert à moi ce soir, plus franc et poignant que n'importe lequel des saisonniers mentionnés ici depuis le début de mon été.

J'ai quitté Vincent ce soir parce que Vincent a les pieds rentrés et le coeur bien trop ouvert.

La parenthèse enchantée de cet été trop beau pour être réel se referme, me replongeant dés lors dans un monde certainement trop réel pour être beau.

6 commentaires:

richard a dit…

Belle touche d'optimisme quand même en conclusion...

-M- a dit…

Normal, je me suis gourée!
Je corrige aussitôt!!!
(Merci ;-) )

Mr.Z a dit…

ah quand même, une victime !

-M- a dit…

Ah, Vincent peut-être, en effet.
Il s'en remettra lui. Alors que moi...

richard a dit…

C'était donc un lapsus révélateur de ce qui t'attend

-M- a dit…

Tu le penses vraiment, Richard?